jeudi 3 mars 2011

La case créole aux Antilles et en Guyane


Des cases au bourg de Pointe-à-Pitre© RFO

La case créole, distincte entre mille autres habitats, a ses spécificités. Véritable pan du patrimoine, elle prend des formes diverses, selon que l’on se trouve sur les îles de Guadeloupe et de Martinique, ou sur le continent américain en Guyane.
Elle fait partie intégrante de l’univers des Antillais et des créoles Guyanais et symbolise tout l’art de vivre propre à ces populations.
Avant l’abolition de l’esclavage
Le fruit d’un métissage culturel
Née de la nécessité, dès 1635, à laquelle les colons ont été confrontés, de loger leurs esclaves Africains, dans un contexte déjà peuplé d’Amérindiens, premiers habitants de ces régions, la case aux Antilles et en Guyane est riche des influences variées qu’elle a subies au cours du temps. La spécificité des matériaux disponibles sur place et le climat tropical humide, propre à ces régions, conditionnent, bien évidemment, la construction de ce type d’habitat. Retour sur l’histoire d’un mode de vie.


Un simple endroit pour passer la nuit
Les premières « cases nègres », construites dès le 17e siècle, ont l’économie pour premier souci. Sommaire, cet habitat est avant tout un lieu pour dormir : le mobilier est inexistant, le couchage s’effectue à même le sol. Mais la case est aussi le seul endroit qui permet aux esclaves d’avoir un peu de répit après une journée de labeur passée aux champs de canne à sucre et de café. Alignées sur le même modèle, elles se ressemblent toutes. La personnalisation n’est pas à l’ordre du jour.
Un travail d’équipe
Dès l’origine, les ressources naturelles du pays sont les premières mises à contribution pour que l’abri de fortune sorte de terre. Les palmiers font partie des principaux matériaux impliqués dans cette fabrication. Leurs troncs deviennent les planches, les poutres et les poteaux, tandis que leurs feuilles donnent à la case son toit et ses cloisons de paille. Selon l’endroit où se construit la case, on utilise des matériaux différents. Au détour d’un sentier, près d’un champ de canne à sucre, on verra des cases parées de feuilles de canne qui se balancent sur leurs toits, au gré des Alizés. Près d’une plage bordée de palmiers royaux, on trouve des cases faites avec leurs troncs.
Après l’abolition de l’esclavage
La case renaît
L’abolition de l’esclavage en 1848 apporte un nouveau souffle à la case. Du lieu de tourments, de l’endroit où l’on contait ses malheurs, où l’on soignait ses blessures, où chaque réveil était lui-même un cauchemar, la case va devenir un habitat où la vie reprend peu à peu le dessus.
A partir de 1850
La case hérite d’un mode de vie tourné vers l’extérieur, qui facilite et entretient les relations de bon voisinage et la vie communautaire, des habitudes typiques du système africain. Dès 1848, l’habitat créole se verra, de la même manière, doté de plusieurs dépendances, dont l’une, la cuisine, fait le bonheur de toute la famille. Cette séparation des pièces protégeait ainsi la case d’incendies possibles, dont la maisonnette aux mets et merveilles pouvait être à l’origine. C’est pour éviter que persistent de violents incendies, qui auront marqué la deuxième moitié du 19e siècle dans ces régions, que ces agencements ont été mis en place.
La cour intérieure
La case était également indissociable d’un espace de verdure dans sa proximité. Un petit regard aux alentours permettait de découvrir, quelques mètres plus loin, le petit jardin maraîcher, véritable marché qui assurait à la famille subsistance et indépendance en toutes circonstances. Des légumes, des arbres fruitiers, mais aussi des plantes aromatiques et médicinales, le composaient. Pour arriver jusqu’à la petite case qui constituait les toilettes, il fallait traverser une cour aménagée entre la case et la cuisine. Un ou deux bassins agrémentaient cette cour intérieure et permettaient d’avoir accès à l’eau pour toutes les activités quotidiennes de la maison.
Modeste et chaleureuse
La case de jadis n’est pas très grande. Rectangulaire, ses dimensions étaient en moyenne de 4 mètres sur 6, pour une hauteur de 2 mètres environ. Le sol, en terre battue d’abord, est par la suite recouvert d’un plancher. La pièce principale, dans laquelle on prenait les repas, est complétée par une ou deux chambres à coucher. Des étagères permettent de ranger les objets et vêtements appartenant à toute la famille.

Notre Maman créole sait quand même trouver des petits lieux secrets pour dissimuler, aux yeux des enfants, le sucre et les pâtisseries réservés à certains moments attendus comme les goûters, les communions... Quelques images pieuses, des napperons en dentelle, et parfois des photos viennent orner la pièce principale.

Mais l’un des endroits privilégiés de cet habitat reste sans doute la galerie, ou véranda, sur laquelle ouvre, à plusieurs endroits, le séjour. La fraîcheur des Alizés est alors invitée, à travers les persiennes en bois, à ventiler la case toute entière dans ses moindres recoins, chaleur tropicale oblige ! Un fauteuil à bascule et des bancs viennent compléter ce lieu de tous les délices, ou l’on a plaisir à échanger quelques nouvelles du voisinage proche et éloigné...


Quelques constructions et puis s’en vont ...
Un transport de case en Guadeloupe© RFO
La case, c’est aussi un abri qui s’adaptera aux différents mouvements de la famille. Ainsi, chaque fois qu’une famille devait aller s’installer dans un autre endroit que celui sur lequel elle s’était établie, elle abandonnait les dépendances, soulevait la case pour la déposer sur une carriole et s’en allait avec. On pouvait donc croiser sur les routes guadeloupéennes d’antan, un chargement assez curieux, qui consistait en une case transportée sur une charrette, tirée par des bœufs. La case, soumise aux caprices de Mère Nature : tempêtes tropicales, cyclones, inondations, était fréquemment détruite. En cas de destruction, voisins, amis et famille se mettaient à l’œuvre pour redonner vie aux habitats dévastés. Tout le monde était capable de reconstituer ce type d’habitat et la solidarité jouait à plein. Techniques de construction de 1850 à nos jours
Dès 1850
La case va évoluer au plan de l’utilisation des ressources. Rapidement, on fera aussi appel à des matériaux apportés de l’extérieur. La tuile en est un exemple fréquent, elle occupe en Martinique, notamment, une place de premier choix.
Au début du 20e siècle
C’est le modèle en gaulettes que l’on retrouvera le plus fréquemment. Il s’agit d’un branchage astucieux de petits arbrisseaux tressés que l’on rencontre dans ces régions appelés « ti baumes ». Ce branchage est ensuite amélioré d’un efficace, mélange de terre, de bouse de vache, de cendre et de chaux.
Dès la seconde moitié du 20e siècle
Mais rapidement, les toits de paille de l’habitat créole, aux Antilles comme en Guyane, vont faire majoritairement place à la tôle. Ce ne sont donc plus seulement les matériaux que l’on retrouve immédiatement dans ces régions qui rentrent dans la recette d’une bonne case. L’amélioration des conditions de vie, que connaîtra la population, permet au modèle en bois, et plus tard en béton armé, de se développer. La case se transforme pour devenir un espace convivial.
Mouvement des populations rurales
Le début du 20e siècle est marqué par le départ des populations rurales créoles des Antilles et de Guyane vers les bourgs. Diverses raisons, d’ordres économique et social en sont à l’origine (fermeture des usines sucrières, construction des écoles, développement de commerces urbains, etc.). Les habitants emporteront avec eux leurs modes de vie ruraux et leurs demeures, qui subiront quelques modifications.
La case s’agrandit
Une case "haut et bas" de Cayenne© RFO
La case sera, à partir de cette période, construite pour résister au mieux aux aléas de la Nature. On verra alors apparaître le modèle « haut et bas » : le rez-de-chaussée est en béton armé, pour mieux résister aux incendies, tandis que l’étage en bois, ne sera pas surpris par les tremblements de terre. Des chiens assis, petites ouvertures sur le toit pour faciliter l’aération, viennent compléter les façades des cases.
La disposition intérieure reste la même
Les agrandissements ne changent rien le mode de vie rural des familles, l’aménagement des cases reste donc sensiblement le même. La tôle et les tuiles sont encore largement utilisées dans l’élaboration du toit de cet habitat. Un groupe de cases s’articule autour d’une cour, appelée « cour des cases ». Elle est située au centre et reconstitue la notion de village. Elle est désormais commune à plusieurs cases. Elle fait le lien entre les modes de vie urbain et campagnard. On peut y voir des enfants s’adonner à des jeux de toutes sortes et des ménagères s’affairer à de menues besognes. Encore aujourd’hui, en sillonnant Cayenne, Fort-de-France ou Pointe-à-Pitre, on peut se perdre dans ces carrefours de cases, véritables mondes insoupçonnés.
Les années 1960 sonneront l’arrivée d’une période difficile pour la case. Le « tout-béton », synonyme de solidité et d’habitat définitif, fera son entrée, notamment avec les immeubles et les maisons individuelles. Il y fera une chaleur écrasante pour laquelle il faudra trouver des solutions. Il faut retourner dans les campagnes pour retrouver la case telle qu’on l’a connue autrefois. Il semble que la case vive, à ce moment là, ses dernières heures. Elle n’a pourtant pas dit son dernier mot, et manifestera dans les années à venir, le désir des créoles antillais et guyanais de se réapproprier cet habitat, et à travers lui également une part de leur histoire. Une chose reste certaine : la case est encore aujourd’hui, malgré sa fragilité, la seule construction réellement adaptée au climat tropical humide.


La case aujourd’hui
A partir de 1980, la case revient en force. Que ce soit à Cayenne, Pointe-à-Pitre ou Fort-de-France, elle côtoie les bâtiments les plus modernes et rivalise des couleurs les plus attrayantes. Même si la cuisine et les autres dépendances vont peu à peu rejoindre la pièce principale et les chambres à coucher, cela n’enlèvera rien au charme certain de cet habitat. En Guyane, plusieurs initiatives de rénovation sont peu à peu mises en place, tandis qu’en Martinique la tuile fabriquée autrefois à la Poterie des Trois-Ilets, revient au goût du jour.
Il y a même en Martinique un agriculteur, Gilbert Larose, aidé d’Elise, sa compagne qui a eu à coeur de « revaloriser la culture d’antan ». Gilbert est ainsi à l’origine de la reconstitution d’un village tel qu’on l’a connu jadis, aux Trois-Ilets, La Savane des Esclaves. Il propose à ses visiteurs un parcours à travers la Martinique d’antan, accompagné d’une dégustation des produits du terroir, qui ont fait la joie des aînés. Cette initiative vise non seulement à faire redécouvrir la case, mais aussi à faire connaître le mode de vie des Antilles du début du 20e siècle.
Plus généralement, dans la région Amazone Caraïbes, on voit revenir des pratiques, que les architectes appellent bioclimatiques, et qui ont fait bonne recette par le passé comme par exemple l’orientation de la case pour faciliter l’aération et la récupération de l’eau de pluie.

La case se modernise
Tout en gardant son charme d’antan, sa fraîcheur à vivre, l’intelligence de sa construction, la case aujourd’hui s’enrichit aussi de potentiels nouveaux. C’est ainsi qu’elle peut faire appel à la piscine pour présider aux moments de détente familiaux et amicaux. Une cuisine extérieure peut, elle aussi, compléter le tableau, et accueillir ainsi les plus grandes réunions. Ancienne mais encore bien présente dans les sociétés créoles, la case se conjugue donc aussi au futur. Elle évoluera encore peut- être en fonction des changements de modes de vie de ses habitants. Ce qu’elle ne perdra sans doute pas, c’est son ouverture vers l’extérieur qui témoigne d’une grande convivialité, assortie d’une solidarité jamais démentie en cas de mise en péril d’une case.

lundi 3 janvier 2011

BONNE ANNEE 2011 !

Nous formons nos meilleurs voeux pour nos lecteurs, nos visiteurs, nos hôtes et leurs familles.
Que 2011 vous apporte santé, joie, bonheur, travail et ... vacances !

Après 2010, année consacrée à l'aide solidaire grâce au micro-crédit et nos apports réguliers à Babyloan - que nous poursuivons, bien sûr -, nous plaçons en 2011 l'écologie et le développement durable au centre de nos préoccupations et actions.

Nous vous conseillons donc volontiers le site http://www.developpementdurable.com/ auquel nous sommes désormais affiliés ainsi qu'à http://www.econologie.com

Hormis une demande d'obtention de la marque de confiance du Parc National de Guadeloupe et d'affiliation à l'Association Guadeloupe écotourisme, nous poursuivons notre quête de petits producteurs locaux pour nos fruits et légumes mais aussi de pêcheurs pour vous offrir des repas préparés avec des produits naturels et toujours frais.

Nous avons également agrandi notre plantation d'arbres fruitiers et pourrons bientôt vous offrir, en plus des agrumes, bananes et ananas, des avocats, cerises-pays (acérola), goyaves et caramboles.

Les herbes aromatiques et autres épices n'ont pas été oubliés et les pieds de citronnelle, de piment végétarien ou à côtes, gros thym-pays, gingembre, basilic envahissent hardiment les lieux. La vanille et les autres épices et condiments proviennent de notre productrice de Pointe-Noire, "Mme Vanille" de la Route des Epices.

Quant à l'Aloe Vera, il y en un beau spécialement planté à portée de main prêt à soulager brûlures et coups de soleil ...

jeudi 16 décembre 2010

Carnaval 2011 .... c'est demain !

Carnaval 2011 avec la Fédé
La fédération du carnaval et des fêtes de Guadeloupe prépare activement la nouvelle saison carnavalesque. Dés le 9 janvier ce sera l'ouverture officielle du carnaval 2011 à Basse-Terre avec la Fédé.

Les temps forts :
-Carnaval 2011 : Concours de musique des groupes à synthé à Basse-Terre le 22 janvier 2011
-Carnaval 2011 : Concours de musique et de chorégraphie à Saint-Claude le 25 février 2011
-Le 26 février un grand bal costumé de la Fédé à la plantation de Gourbeyre

Mais aussi :
-Le 6 mars la Grande parade du dimanche Gras à Pointe-à-Pitre
-lundi 7 mars 2011: Grande parade Nocture dans les rues de Basse-Terre. Thème l'intelligence Cosmique
-Mardi 8 mars 2011 : Grande parade du Mardi-Gras. Thème : Inventeurs et Savants Noirs

A noter que la commune de Bouillante sera particulièrement gatée pour cette édition du carnaval 2011 en Guadeloupe puisqu'elle accueillera le samedi 5 février l'élection du Roi et de la Reine du Carnaval de Guadeloupe et le lendemain un défilé de la fédé.

Suivez le Carnaval en Guadeloupe saison 2011 sur coconews

jeudi 2 décembre 2010

samedi 27 novembre 2010

Des nouvelles

Si on n'a pas donné signe de vie ces derniers temps, c'est qu'il y a eu plein d'évènements de toutes sortes dans notre vie et nos gîtes.

Le principal et le plus beau pour nous : le bonheur d'accueillir COLIN, arrivé à Morges le 24.11 à 18.24 h (heure Suisse). Ce mignon ti'moun, fils de notre fils Philippe et sa compagne Florence nous a permis d'accéder au statut enviable de grands-parents !
On a hâte de faire sa connaissance ...

Pendant ce temps là, ne sachant pas ce qui se tramait au loin puisqu'il ne devait pointer son nez que début décembre, nous avons fait un court séjour à Marie-Galante où nous sommes tombés sous le charme de la villa Trianon, que nous avons le plaisir de vous présenter ici







Nous sommes très heureux de pouvoir vous la proposer en location.
Vous trouverez tous les détails sur notre page http://www.couleursparadis.com/villa-trianon-fr92.html

A notre retour, le monde ne s'était pas arrêté de tourner et d'autres personnes avaient aussi travaillé pour vous : nous sommes prêts à vous proposer en 2011 et déjà pour 2012 : des stages de formation aux massages mais aussi à l'ASTROLOGIE et des CURES DE RESSOURCEMENT POUR DAMES.

et enfin, la KAZ à MAN TIREN est terminée, aménagée, décorée et, elle aussi, prête à vous accueillir.







samedi 6 novembre 2010

On a changé de piscine ...


enfin presque, on a profité de la nécessité de changer le liner de la piscine pour le remplacer par un revêtement sable ....



ce qui va changer ?






































pratiquement rien ...





Et voilà !!! Testée et approuvée ...

mercredi 3 novembre 2010

Ils étaient affamés ce matin !











... sucriers en nombre





mais aussi colibris (ci-dessous un Faille Vert)







et sporophiles rouge-gorge

mardi 2 novembre 2010

L'accueil de la Route du Rhum 2010

La Route du Rhum !!!

Reportage de Destination Guadeloupe, extrait de sa newsletter

Route du Rhum : Les animations à l'arrivée en Guadeloupe


La Guadeloupe s'apprête du 6 au 21 novembre 2010 à recevoir et à se montrer sous son meilleur jour aux yeux du monde de la mer, des concurrents, des touristes et des résidents.


Tous les participants passeront à leur arrivée en Guadeloupe par l'Ilet de la Tête à l'Anglais au large de Deshaies et la bouée de Basse-Terre, avant de jeter l'ancre à la darse de Pointe-à-Pitre, l'ancien grand port de la Guadeloupe, à proximité de la Place de la Victoire.


Le Comité du tourisme des îles de Guadeloupe, organisateur des accueils « sur terre » de l'arrivée de la Route du Rhum-La Banque Postale a confié à deux prestataires la réalisation de l'accueil des visiteurs et des compétiteurs. Les manifestations se dérouleront sur la place de la Victoire à Pointe-à-Pitre, à la marina de Bas-du-Fort et au Yacht club de la ville à la darse spécialement aménagé pour les VIP.

TiCam Consulting aura la responsabilité et la gestion des différents villages et Alizés Records s'occupera d'un podium d'animations, dédié à un panel culturel local entre musique, danse et théâtre.



Les villages ou « lakous* »


Lakou Gwadloup est le concept d'accueil et d'animation créé pour la circonstance. Les façades des chapiteaux seront retravaillées pour reproduire des façades de cases créoles, réalisées par des artistes peintres guadeloupéens.

L'accueil et l'animation seront assurés au sein de trois espaces, la véranda, le lolo, le lakou et la présence d'un personnage populaire, la « kolpotéz », tout à la fois pacotilleuse et « mère maquerelle » diffusera les informations.

Lakou la Plas


Le village principal d'accueil de la Route du Rhum-La banque Postale sur la place de la Victoire sera transformé pour l'occasion en « Lakou la Plas » et ouvert au public de 11 h à 22 h tous les jours, avec une nocturne jusqu'à minuit les vendredis. Les week-ends, il disposera de 7 lolos, chacun traitant d'une thématique différente-La Basse-Terre, la Grande-Terre, les Iles du Sud, l'agriculture et l'agro-transformation, l'artisanat d'art et de confection, les nouvelles technologies et le développement durable, enfin, les rhums de Guadeloupe, partenaires de l'événement. Lakou Fouyol sera une réplique d'une des caravelles de Christophe Colomb et comportera ses 12 stands d'exposition consacrés à La Région Guadeloupe et à la Route du Rhum. Un espace ludique sera aménagé à destination du public scolaire et servira de lieu de rencontre entre les skippers et les visiteurs. Un écran géant diffusera des images de promotion des activités nautiques. Cet espace, où l'on pourra se régaler
de spécialités antillaises à emporter, sorbets, jus locaux, bokits, sera ouvert aux petits marchands ambulants.



Lakou la darse : l'espace VIP


Lakou la darse a pour vocation d'accueillir au Yacht club de la darse, à toute heure du jour et de la nuit, les compétiteurs et les personnalités invitées. L'espace aménagé très confortablement (fauteuils, brumisateurs, écrans vidéos, wifi) sera conçu pour recevoir jusqu'à 400 invités par jour sur 200 m2 d'espace couvert et 100 places assises. Un barman et 2 hôtesses d'accueil assureront le service et l'accueil des convives. Hors période d'arrivée de skippers, il sera ouvert de 11 h à 22 h.



Lakou la darse offrira la possibilité aux partenaires privilégiés d'organiser des opérations de relations publiques (cocktails et conférences privés).


Un plat chaud, un plateau de fruits frais et une bouteille de rhum seront proposés, quelle que soit l'heure d'arrivée, aux arrivants du jour. Un petit matériel de sonorisation assurera un fond sonore et pourra permettre des interventions improvisées. À chaque arrivée, le skipper sera appareillé d'un micro HF afin de permettre la retransmission au public de ses premiers mots.

Par ailleurs, Lakou la darse est prévu pour recevoir des expositions d'artistes locaux.

*Lakou : la cour en créole



Le podium sur la place de la Victoire



Le label Alizés Record, en charge des animations pour cette Route du Rhum 2010 propose un ensemble d'actions et d'animations mettant à l'honneur la culture guadeloupéenne. Au sein de la programmation, on retrouvera aussi bien des musiciens que des comédiens, plasticiens, danseurs. Planté au cœur de la Place de la Victoire, le podium recevra des artistes confirmés ou de nouveaux talents comme Fight, Tom Frager, Poker Jbz, Urban Twoubadoo, Meemee Nelzy, François Ladrezeau, Neg Koton, le Groupe Gwatinik. La musique traditionnelle ne sera pas oubliée avec une soirée quadrille, clin d'œil au FESKAD (le festival de quadrille). D'autres surprises sur des thèmes aussi divers que le folklore local, le carnaval, le gospel, le jazz, le gwo ka, la biguine, le zouk, le reggae, le slam et le HIP-HOP sont également au programme.

mercredi 20 octobre 2010

Nous aussi on est prêts !

Jumelles, livres, mots-croisés et euh, quelques rafraîchissements ... je crois qu'on est aussi prêts !







lundi 18 octobre 2010

C'est qui le chef ?

Qui veut se battre ?





Attends, j'arrive













t'as vu ? je peux aussi être impressionnant ...











désolé, on vient de m'appeler en urgence !











vendredi 15 octobre 2010

Les nouveautés de Couleurs Paradis - 3


En accord avec le Parc des Mamelles ou Zoo de Guadeloupe, nous pouvons dorénavant vous proposer des billets d'entrée à tarif préférentiel (pensez à nous les demander).

Des aménagements ont été pratiqué pour sécuriser l'accès des enfants et des personnes à mobilité réduite. Des joëlettes seront très prochainement à disposition.

Le parc, largement installé dans le territoire du Parc National de Guadeloupe présente à la fois les arbres et la flore de la forêt tropicale que l'on peut observer de tout près grâce à un parcours à la cime des arbres mais aussi les animaux de Guadeloupe dont les célèbres Ti Racoon (ratons laveur). Il a un important rôle de préservation des espèces locales et dispose d'un centre de soins très bien installé.

(photo Parc des Mamelles)
Ses liens avec le Zoo de Guyane lui permettent de nous présenter quelques espèces tropicales non locales telles que divers singes, des aras, et 2 jaguars de Guyane désormais installés dans de grands espaces clos.

Mais les innovations ne s'arrêtent pas là ... on vous conseille de les découvrir par vous même.
En tout cas, une visite à ne pas manquer dans un parc en évolution constante. Nous vous le conseillons sans réserve.

DESCRIPTIF DE LA VISITE
Distance : 1 km - Durée : 2h
Type : Visite libre, pédagogique et ludique sur un sentier aménagé et sécurisé
Þ DECOUVERTE DE LA FAUNE SAUVAGE LOCALE AU CŒUR DE LA FORET TROPICALE : Plus de 400 animaux présents sur le site
Þ PRESENTATION D’ESPECES ANIMALES DE LA GUYANE : les singes atèles (singes araignées), les singes verts, les capucins bruns, les aras et amazones, les jaguars.
Þ CANOPEE : PROMENADE A LA CIME DES ARBRES (Parcours en hauteur adultes et Parcours enfant)
Þ NOUVEAUTES 2010 : OUVERTURE D'UN ESPACE PEDAGOGIQUE avec une exposition sur la biodiversité, un espace multimédia consacré "AUX 5 SENS DES ANIMAUX" et une vidéo consacrée au parc lui-même sans oublier une attraction incontournable pour petits et grands :
les rendez-vous avec les soigneurs animaliers du parc
RENDEZ VOUS
11h
16h
Lundi
Jaguars
Racoons
Mardi
Primates
Racoons
Mercredi
Perroquets
Racoons
Jeudi
Jaguars
Racoons
Vendredi
Chauve-souris
Racoons
Samedi
Mangoustes
Racoons
Dimanche
Primates
Racoons
INFORMATIONS PRATIQUES :
Þ HORAIRES D’OUVERTURE : tous les jours de 9h à 18h, dernières entrées à 16h30

jeudi 14 octobre 2010

Les nouveautés de Couleurs Paradis - 2


Nous avons réservé quelques semaines par année spécialement
et ceci selon plusieurs formules :


  • hébergement en 1/2 pension et mise à disposition de véhicule ou
  • hébergement 1/2 pension et plongées ou encore
  • découverte de la Guadeloupe soit hébergement en pension complète avec activités et visites organisées en minibus
  • Minimum d'inscriptions : 4 participants mais au maximum 8 p. pour la découverte de la Guadeloupe ; 12 p. en hébergement+ voiture et plongées ; 16 p. pour les séjours familles monoparentales.

  • Les dates prévues en juillet et août seront quant à elles réservées en priorité aux familles monoparentales, Dans ce cas, nous pouvons accueillir 16 personnes réparties comme suit : 1 x 5 p - 2 x 2 p. - 1 x 4 p. - 1 x 3 p. : hébergement en 1/2 pension avec mise à disposition véhicule
  • nous accueillons volontiers un groupe déjà organisé, à d'autres dates, dans la mesure de nos disponibilités

mercredi 13 octobre 2010

Les nouveautés de Couleurs Paradis - 1

Le mois d'octobre nous a permis de finaliser diverses nouveautés que nous sommes heureux de vous présenter :

1 .conséquence des formations de massages qui ont eu lieu dans nos locaux :
  • nous aurons le plaisir d'accueillir sur demande Marie de l'institut Maeliba à Ste-Rose qui se déplacera pour vous faire profiter de ses prestations directement sur votre terrasse !
  • Les soins durent entre 30 mn et 2 h. selon le massage choisi et vous coûteront entre 50 et 85 €.
Avis aux amateurs !

lundi 11 octobre 2010

Chenille ... chenilles

La chenille que nous vous avons présenté récemment a trouvé le resto sympa et invité toute sa famille à déjeuner dimanche !


Notre frangipanier est dépouillé et misérable mais, de jeunes feuilles pointent déjà

samedi 9 octobre 2010

La SPA de Marie-Galante a besoin de vous ...

Nous relayons ici la demande de la SPA de Marie-Galante et Guadeloupe qui a régulièrement besoin de l'aide de personnes rentrant à Paris :
L'association Secours Protection Animale Marie-Galante et Guadeloupe recherche des passagers qui prennent l'avion vers la métropole et qui acceptent de convoyer un chien ou un chat adopté là-bas. Nous nous occupons de tout. Nous serons à l'aéroport pour l'enregistrement, nous paierons les frais s'il y en a (selon votre forfait bagages) puis, une personne vous attendra à Orly. Nous vous donnerons plusieurs numéros de téléphone de contacts pour vous rassurer, mais notre organisation est déjà rôdée et il n'y a aucun souci à se faire. L'animal voyagera en soute. En fait nous n'avons besoin que de votre autorisation. Et vous contribuerez à sauver un animal en détresse.

Un exemple parmi tant d'autres...  L'odeur qui incommodait les résidents, mais pas la maltraitance de Maho, abandonné au local à poubelles, cette gêne olfactive lui a sauvé la vie. Très infecté par une corde qui cisaillait son cou et extrêmement affaibli, les bénévoles l'ont soigné, puis ont trouvé une famille d'accueil, qui lui a redonné confiance SANS attache. Après une opération pour lui recoudre le cou et lui redresser sa trachée artère compressée par la corde, il a été envoyé dans une famille d'adoption en métropole grâce à une personne qui l'a déclaré dans ses bagages. De l'enfer il connait maintenant le bonheur de servir de bouillotte à des chatons, grâce à un ti coup de pouce .. cela pourrait être vous...

       
avant                                             après

si vous voulez nous aider à sauver d'autres animaux   nelly@spa-marie-galante-guadeloupe.org
ou laisser un message sur ce répondeur 06 90 62 19 29


dimanche 3 octobre 2010

Un coucher de soleil peut en cacher un autre !

Hier, les nuages étaient au rendez-vous et nous ont caché les couleurs flamboyantes du soleil se couchant ...mais nous avons eu droit à un magnifique "après-coucher de soleil" ... BLEU !