mardi 28 juin 2011

Après la petite maison dans la prairie ! les cases sur la plage ...

On a encore bien pensé à vous et on peut désormais vous proposer 2 cases climatisés et tout confort installées directement sur la plage d'Anse Caraibe !


Du coup, on va pouvoir vous proposer des supers forfaits plongées, pêche sous-marine, randonnée subaquatique, apnée ... avec hébergement en pension ou 1/2 pension pour ceux qui voudront profiter de la mer et ... presque que de la mer.

Descriptif succinct :

Ti grenn sab est le plus petit. Il se compose d'une chambre double si grande qu'on peut sans difficulté y ajouter un lit simple ou un lit bébé (voire les 2) et d'une chambre avec 2 lits superposés. Idéal pour une petite famille de 4 à 5 personnes


Les Amandiers est plus grand : il est constitué d'une chambre double et d'une autre chambre où sont installés 2 lits superposés et un lit simple ; le salon dispose d'un bon canapé-lit. Il convient parfaitement à une famille ou un petit groupe de 7 personnes.



Et vous l'aurez calculé, les 2 ensembles pourront accueillir 11 ou 12 personnes : petits groupes de plongeurs, d'amis, famille désireuse de se rassembler ...





samedi 25 juin 2011

Un sourire pour Lorenzo

Nous avons décidé de soutenir la fondation "Un sourire pour Lorenzo" plutôt qu'une autre parce que cela se passe à côté de chez nous - enfin dans un village suisse où nous avons vécu - dans un pays réputé pour son niveau de vie mais où il n'existe pratiquement pas d'aide pour les familles en dehors de la prise en charge des soins alors que les parents vont devoir consacrer beaucoup de temps à leur fils et donc prendre des congés, s'absenter et ainsi mettre en péril emplois et revenus.

Si tu ramasses un coquillage et que tu le portes à ton oreille, tu entendras la mer. Si tu le portes à ta poitrine, il entendra ton coeur.
Philippe Geluck

Lorenzo est un adorable petit bout de 3,5 ans qui aime la vie : c'est un fan inconditionnel de Flash Mc Queen et des voitures en général, de Donald, de Pluto, de Mickey, Tom & Jerry et de l'univers des cartoons. Sa vie ainsi que celle de ses proches a quelque peu basculé récemment lorsque le diagnostique des médecins est tombé : LEUCEMIE. Afin de lui redonner le sourire, de voir les étincelles briller dans ses yeux, aidez-nous à réaliser son rêve dans la magie d'Eurodisney.

Un compte postal est ouvert en Suisse (CCP : Un sourire pour Lorenzo, Un Sorriso per Lorenzo, Smile for Lorenzo 1148 Villars-Bozon (Switzerland) CCP 12-821432-2 ; IBAN 02 0900 0000 1282 143 22 mais pour les donateurs d'autres pays, une cagnotte a aussi été créée en Euros. Vous la trouverez à l'adresse : www.leetchi.com/Cagnotte/4735/42e31e90

Lucia Ghidelli, responsable de la fondation "Un sourire pour Lorenzo" rappelle :
Il va sans dire que nous sommes à l'entière disposition de tous les donateurs pour les informer en tout temps du bon escient de l'utilisation des dons reçus. Ces dons seront utilisés pour le voyage de Lorenzo à Eurodisney mais aussi pour participer aux frais directs et indirects découlant de la prise en charge du traitement médical à long terme.
Merci de votre soutien et de votre solidarité.

Une page Facebook http://www.facebook.com/home.php?sk=group_207203055988256&ap=1 lui est consacrée. Merci aux personnes inscrites sur ce site de la partager sur leur mur ou par tout autre moyen.


jeudi 23 juin 2011

Une nouvelle liaison maritime pour Marie-Galante

L'Express des Iles annonce la mise en service d'une nouvelle liaison maritime pour Marie-Galante

http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=116510

De plus, la perspective d'une ligne low cost .... voilà qui devrait ravir habitants et touristes.

C'est tellement simple !



Confucius a dit :

Choisissez un travail que vous aimez et vous n'aurez pas à travailler un seul jour de votre vie

lundi 20 juin 2011

Les recettes de NiniKreyol

BOEUF AUX EPICES ET PATATES DOUCES (une excellente recette de l'Ecole Hôtelière de Guadeloupe)

Ingrédients pour 8 personnes
1,6 kg de paleron,
8 cl d’huile,
2 gros oignons,
400 g de tomates,
1 bouquet garni,
4 gousses d’ail,
200 g de carottes et de piments végétariens,
1 piment fort,
2,4 kg de patates douces,
2 poivrons,
persil, sel, poivre et vin blanc.

Rissoler la viande, ajouter la garniture aromatique (carottes, oignons, piment végétarien), monder et concasser les tomates, épépiner et tailler les poivrons en lanières, les ajouter puis mouiller avec vin blanc et eau, ajouter le bouquet garni, l’ail, les olives et le piment fort entier.
Cuire doucement à couvert 2h environ.

Rajouter les patates douces cuites à part.

Hacher le persil, dresser le ragoût.

dimanche 19 juin 2011

Volcanisme en Guadeloupe V - étude de l'érosion

http://www.ipgp.fr/pages/0301.php


OBSERA : OBServatoire de l’ÉRosion aux Antilles


La surface de la Terre peut être considérée comme un réacteur complexe évoluant sous l’effet de processus physiques, chimiques, hydrologiques, géologiques, climatiques, biologiques et anthropiques mettant en jeu une très large gamme d’échelles de temps et d’espace depuis le mètre et la seconde jusqu’au millier de kilomètres et au million d’années.

Sous l’effet d’une pression anthropique croissante et d’un changement sans précédent de la composition chimique de l’atmosphère, la surface de notre planète est en train d’évoluer considérablement.
L’observation sur le long terme de l’évolution de bassins versants instrumentés est un élément clef pour comprendre les mécanismes complexes qui contrôlent la dynamique de la surface de la Terre afin d’anticiper les changements à venir et de mettre au point des stratégies de gestion.



Les zones tropicales, caractérisées par des régimes hydrologiques très irréguliers dans lesquels les événements climatiques extrêmes jouent un rôle important, sont particulièrement sensibles à toute modification environnementale : changement climatique, modification de l’acidité des pluies, augmentation de la pression anthropique associée à une forte croissance démographique, etc... Ce constat a conduit à la mise en place de l’Observatoire de l’Erosion aux Antilles (ObsErA) soutenu par l’Institut de Physique du Globe de Paris, l’Observatoire Volcanologique et Sismologique de Guadeloupe, l’Universités Antilles-Guyane, l’Institut Universitaire Européen de la Mer et l’Université Lyon I.


L’objectif d’ObsErA, labellisé Service d’Observation de L’INSU depuis janvier 2011, est de permettre la constitution d’une base de données des flux d’eau (précipitations et débit des rivières), des flux de sédiments et de matière organique (en particulier de carbone) dans les rivières et sur les versants ainsi que de la composition chimique des rivières et des sols dans le contexte particulier de l’île de Basse-Terre, marquée par un climat tropical et un volcanisme actif. Cette base de données permettra à la communauté scientifique d'étudier et de quantifier les modes de dénudation chimique et physique, leurs couplages et leur impact sur l'environnement (composition des sols, chimie des rivières, flux de carbones, etc...).


ObsErA se fixe en outre pour vocation la mise au point de nouvelles techniques de mesure du transport fluvial et de la dynamique des versants ainsi que de nouvelles méthodes de traçage (isotopique notamment) adaptées à la caractérisation de la dynamique des écosystèmes.


L’Observatoire de l’Erosion aux Antilles (ObsErA) est membre du “Réseau de Bassins Versants de Recherche” ainsi que du Critical Zone Exploration Network.

Deux bassins versants font l’objet d’un suivi régulier :Bras-David et Capesterre. Un troisième bassin-versant, celui de Vieux-Habitants, sert de site “test” au développement d’une technique d’imagerie aérienne utilisant un drone.


jeudi 16 juin 2011

Le rayon vert existe, nous l'avons rencontré

Malgré de nombreuses tentatives, nous devons nous rendre à l'évidence. Le rayon vert est insaisissable ! On a la chance de l'apercevoir lors de certains couchers de soleil mais jamais encore on n'a réussi à l'immortaliser. Alors, on vous demande de nous croire : il existe ! et il s'explique .... mais on ne désespère pas de vous le prouver
Tiré du site internet : LUXORION
Le rayon vert
Beaucoup de récits relatent l'observation d'un rayon vert ou bleuté émis par le Soleil au moment du coucher, surtout de la part d'observateurs revenant de voyages en mer. Pour l'homme de la rue le rayon vert est tout simplement un mythe, pour d'autres c'est un phénomène inexpliqué et même pour certains astronomes amateur il s'agit d'un phénomène tout à fait banal... Tout cela est faux !
Malgré la couverture quelque peu mythique qui enveloppe le "rayon vert" je dois malheureusement décevoir certaines personnes car de mythe ou de phénomène inexpliqué il n'en est point. Le rayon vert est un phénomène atmosphérique qui se manifeste au coucher ou au lever du Soleil et non pas comme on le lit encore quelquefois uniquement après le coucher du Soleil. Et de fait lorsqu'il est près de l'horizon on peut observer une discrète lueur verte à son sommet ou un dernier flash vert avant qu'il ne disparaisse.
A gauche apparition du rayon vert au coucher du Soleil précédé par un mirage inférieur lié à une inversion thermique près du sol. Photographie composite réalisée avec un téléobjectif de 200 mm par Thomas "Hank" Hogan et publiée dans le magazine Physics Today en décembre 1999. A droite le rayon vert photographié en mars 1992 sur la plage d'Oahu à Hawaii par Park McGraw. Cliquer sur l'image pour l'agrandir.
L'histoire au service de la science
Les plus anciennes traces historiques de ce phénomène, hormis les effets optiques liés à la réfraction atmosphérique, remontent à l'observation de Sir George Back relatée dans son récit de voyage en Arctique "Narrative of an expedition in H. M. S. Terror, undertaken with a view to geographical discovery on the Arctic shores, in the years 1836-7" p191. Le 17 janvier 1827 il notait dans son journal "Dans la matinée cependant, à 9h45, pendant que nous étions montés sur un promontoire élevé de 5m, j'observais le limbe supérieur du Soleil alors qu'il remplissait une crevasse située sur la crête du cap de la plus brillante couleur émeraude, un phénomène dont je n'avais jamais été témoin dans ces régions".
Quelques années plus tard, en 1869, James Prescott Joule relata l'observation suivante dans une lettre adressée à la Société Littéraire et Philosophique de Manchester. Il nota tout d'abord "A l'instant de la disparition du Soleil sous l'horizon, [on aperçut] un dernier éclat de couleur vert-bleuté". Comme en témoigne les simulations reprises ci-dessus ce rayon vert est associé au mirage inférieur, ce phénomène de réfraction familier que tout le monde a observé soit sur une route surchauffée par le Soleil soit dans le désert. Ce phénomène optique est provoqué non pas par une inversion thermique mais par le phénomène inverse, un gradient super adiabatique au-dessus d'un sol surchauffé. Ce phénomène apparaît d'autant mieux lorsque l'observateur se place quelques mètres au-dessus du niveau de la mer et il sera d'une couleur plus saturée encore et plus dense si l'observateur se place à quelques centaines de mètres de hauteur où le rayon se réduira à un fine trait vert sur l'horizon.
James P.Joule observa également que "juste à la limite supérieure, là où les bandes du disque solaire sont séparées les unes des autres par la réfraction, chaque bande pris une couleur bleue juste avant de disparaître". Cette seconde forme de rayon vert est associée à des faux mirages provoqués cette fois par une inversion thermique dans les basses couches, sous le niveau des yeux. C'est la raison pour laquelle ce type de rayon vert apparaît surtout depuis des sites élevés, comme par exemple à l'Observatoire du Mont Wilson en Californie situé à 1740 m d'altitude et faisant face au bassin de Los Angeles.
Enfin, à la fin du XIXeme siècle il faut rappeler que c'est Jules Verne dans ces récits de voyage fantastiques qui attira l'attention des scientifiques français sur le sujet et qui rendit possible une discussion cohérente sur ce qui semblait encore être à cette époque l'un des derniers mythes populaires, à l'image des pierres qui tombait du ciel...
Qu'est-ce que le rayon vert ?
Le rayon vert peut apparaître sous six ou sept formes différentes dont deux sont relativement communes. Soit le rayon vert est visible quelques secondes avant ou après le coucher du Soleil soit il peut apparaître alors que le disque du Soleil est encore bien visible au-dessus de l'horizon comme en témoigne les images présentées ci-joint. Dans sa deuxième forme je dis bien rayon vert car le disque solaire garde sa couleur ordinaire mais il peut être surmonté ou légèrement cerclé d'un fin arc de cercle verdâtre.
Type
Caractéristiques
Conditions
Meilleure observation

Flash associé au mirage inférieur
Oval et base aplatie, dure environ 2 secondes
Surface plus chaude que l'air adjacent
3 à 5m au-dessus de la mer

Flash du faux mirage
Appendice se détachant du sommet du disque du Soleil; dure de 2 à 5 sec, parfois même 15 sec
Couche d'inversion atmosphérique sous le niveau des yeux
Plus l'observateur est situé haut plus il est probable; le flash est d'autant plus visible lorsque les yeux sont situés juste au-dessus de la couche d'inversion

Flash du sous-canal
Une grande partie du limbe supérieur du Soleil couchant devient vert jusqu'à 15 secondes
Forte inversion thermique
Dans un intervalle de hauteur réduit situé juste sous un canal thermique. Peut apparaître à n'importe quelle altitude.

Rayon vert
Le rayon lumineux semble émis par un phare vert. Peut apparaître juste après le coucher du Soleil. Peut s'étendre sur quelques degrés mais ne dure que 2-3 secondes.
Brume légère, l'un des types de "rayon vert" mentionné ci-dessus agissant comme source lumineuse.
Bord de mer

Rayon vert du sommet des nuages
Le rayon coloré est en général émis en présence de brume côtière au coucher du Soleil mais parfois aussi au-dessus de nuages cumuliformes éloignés.
Brume légère ou cumulus lointains
?

Flash d'Alister Fraser
Variante du faux mirage
Les inversions sont poussées au-dessus du relief par un mécanisme orographique
Relief propice aux phénomènes nuageux orographiques

Source : Andrew T.Young
Le spécialiste américain Andrew T.Young de la San Diego State University qui a réalisé une étude approfondie sur le sujet nous rappelle que la plupart des observations (2/3-3/4) concernent le rayon vert associé au mirage inférieur. Les autres observations concernant les flashes associés aux faux mirages (mock-mirage). Les phénomènes restants comme le flash du sommet des nuages et le flash d'Alister Fraser sont mal connus et rares. Ils représentent moins de 1% de toutes les observations. Avis aux observateurs...


Deux images d'un rayon vert suivant un mirage inférieur. A gauche, le rayon vert photographié à Shonaihama dans la préfecture de Yamagata au Japon en septembre 1993. A droite, le rayon vert qui apparut quelques minutes après le 4eme contact lors de l'éclipse solaire totale du 21 juin 2001 à Madagascar. Documents Hiroyuki Murata et Astronomical Tours.




jeudi 9 juin 2011

Le volcano trail et le village artisanal

Une course à ne pas manquer ... http://altitudestropicales.com/volcano-trail-2011.html. Pour cette 10ème édition, les organisateurs ont innové en ouvrant des parcours pour randonneurs et jeunes


En attendant l'arrivée des coureurs, profitez de visiter le village artisanal et associatif qui rassemblera divers exposants.

mercredi 8 juin 2011

Les sources thermales : vers un nouvel essor ?



BASSE-TERRE



Sources thermales de la Basse-Terre : vers une mise en valeur médicale et touristique



Daniel DULIN / M.G. France-Antilles Guadeloupe 20.10.2010



Le docteur Alex Ruart, auteur du rapport sur les perspectives de développement du thermalisme en Guadeloupe, et Maryvonne Richard, présidente de l'association Faire ensemble pour Basse-Terre, à l'initiative de la présentation de l'étude à la CCI de Basse-Terre. (D.D.)









Présentation d'un rapport sur les perspectives de développement du thermalisme et des sources chaudes. À l'initiative de Maryvonne Richard, présidente de l'association « Faire ensemble pour Basse-Terre » , une réunion s'est tenue dernièrement à la CCI de Basse-Terre sur les perspectives de développement du thermalisme à des fins médicales et touristiques en Guadeloupe. La conférence était présentée par le docteur Alex Ruart, médecin spécialiste en rhumatologie, chargé de mission par le conseil régional, et auteur du rapport sur la question. Trois points ont été abordés : la mission, la notion de ressource et la préconisation site par site. La mission consiste à réaliser une étude sur les perspectives de développement du thermalisme à des fins médicales et touristiques. En Guadeloupe, six sites présentent un intérêt majeur dans le cadre de cette mission : Bò-rivyé à Deshaies, Dolé-les-Bains à Gourbeyre, Ravine-Chaude à Lamentin, Matouba-Papaye à Saint-Claude, Sofaïa à Sainte-Rose et anse à la Barque, limitrophe de Bouillante et de Vieux-Habitants.


La mission, réalisée en novembre 2009, a permis de mettre en évidence les sources pouvant donner lieu à un projet d'aménagement et de mise en valeur. Elles se répartissent en cinq catégories et constituent un potentiel à forte valeur ajoutée touristique : les sources captées et exploitées pour les usines d'embouteillage de Capès-Dolé et de Matouba ; les sources captées par des ouvrages anciens et utilisées par le passé pour le thermalisme thérapeutique comme la source des bains chauds de Matouba-Papaye, qui alimentait l'établissement thermal Harry Hamousin (rhumatologie, ORL, voies respiratoires, dermatologie) ; les sources captées par forage sur le site de Ravine-Chaude et de Sofaïa ; les sources chaudes terrestres de Bouillante, de la Soufrière, et du pôle Capès-Dolé ; et les sources marines de Bouillante.


- Les membres de la mission : Alex Ruart, médecin spécialiste en rhumatologie, coordonnateur de la mission ; Marie-Noëlle Blanquier, chargée de mission, experte en thermalisme et tourisme de bien-être de la région Midi-Pyrénées ; Michel Burner, urbaniste, expert judiciaire, conseil aux collectivités territoriales en matière de développement durable ; Denis Collidor, docteur en droit, directeur de l'usine Capès-Dolé ; Jean-Jacques Jérémie, professeur de géologie à l'université Antilles-Guyane.


(1) 12 ans d'expérience au centre thermal Harry-Hamousin à Matouba/Saint-Claude.




- Les solutions préconisées site par site


- Matouba-Papaye est destiné à accueillir un établissement thermal conventionné. Ce projet de création devra s'inscrire dans une démarche d'aménagement global de la commune, visant à lui conférer un paysage de station thermale et touristique. Il faudra également prévoir la création de structures d'hébergement adaptées à des séjours longs de trois semaines.


- Ravine-Chaude fait, depuis longtemps, l'objet d'une volonté municipale de développement d'une activité de thermalisme médical. La commune souhaite également créer un centre de préparation et de récupération pour les sportifs amateurs et de haut niveau. Cependant, le projet doit nécessairement intégrer, en phase initiale, le recaptage de la source, qui pourrait coûter entre 300000 et 500000 euros.


- Sofaïa a bénéficié, en février 2008, d'une étude réalisée par l'Office national des forêts, qui propose un projet d'aménagement global du site et d'accueil du public de nature afin de constituer un pôle touristique attractif, ainsi que le réaménagement des douches thermales ou leur remplacement par un bassin. Tout en conservant l'existant, la mise en valeur de la source de Sofaïa doit être repensée.


- Capès-Dolé se caractérise par un ensemble de sources thermales aux débits abondants. Les nombreux avantages du site (débit très important, captages déjà réalisés et autorisés, surveillance de la ressource déjà assurée, maîtrise foncière...) incitent à mener à bien un projet de création d'un complexe touristique de « bien-être thermo-ludique et spa thermal » avec hébergement. Pour se différencier de la concurrence et conforter l'attractivité du produit, deux orientations peuvent être avancées : l'une axée sur la prévention des maladies de civilisation telle que l'obésité, l'autre s'appuyant sur le savoir-faire local en matière de phytothérapie et d'utilisation de fruits et de végétaux locaux bienfaisants pour les prestations de bien-être et le spa. Une étude de définition précise des équipements et de leur dimensionnement d'environ 70000 euros est indispensable pour l'obtention des financements européens. Ce projet porté par la société de Capès-Dolé est fortement soutenu par la commune de Gourbeyre.


- L'anse à la Barque, située à la frontière de Bouillante et de Vieux-Habitants, est particulièrement agréable. La source située sur la plage a été captée par forage. Ce site s'avère tout à fait approprié à la création d'un bassin en eau thermale, qui permettrait de coupler le bain thermal au bain de mer, ce qui constitue une offre à la fois rare et attractive. Un projet en ce sens nécessite une étude hydrogéologique de recaptage par forage, soit par rechemisage de l'ouvrage existant, soit par un nouveau forage. Coût : entre 200000 et 300000 euros (étude préalable et plateau technique de surface).


- Source « Bò rivyé » à Deshaies. Située sur un terrain privé en bordure de la rivière qui traverse le bourg, le débit est faible, mais pourrait permettre une petite exploitation touristique.


Les Guadeloupéens profitent depuis longtemps des eaux de Dolé. (PHOTO D'ARCHIVES)Les Guadeloupéens profitent depuis longtemps des eaux de Dolé. (PHOTO D'ARCHIVES)




- Bouillante : un gros potentiel


Outre les six sites retenus par la mission, la réflexion a porté également sur quatre sources du territoire de Bouillante, mais pour l'heure c'est l'anse à la Barque qui a retenu l'attention.


- L'anse Thomas demeure une priorité pour la commune en matière d'aménagement. Elle présente la particularité d'une source thermale émergeant en mer, dans un bassin naturel situé en bord de littoral.


Le projet porte sur la réhabilitation générale du site avec aménagement de l'accès et du parking, et la construction et l'équipement des lieux d'accueil.


- La baie de Bouillante est riche de plusieurs sources sous-marines et terrestres. Au plan touristique, nous sommes en présence d'un potentiel de mise en valeur et d'exploitation du gisement thermal remarquable et unique, portant sur un projet d'ensemble de la plage. Il peut donner lieu à un projet de loisir thermal, marchand et commercial, autour de bassins animés et ludiques, alimentés en eau thermale sur le principe des centres thermo-ludiques. Le projet nécessite la réalisation d'un forage thermal et une procédure de dérogation pour l'utilisation d'une eau thermale dans un équipement thermo-ludique. Cependant, ce projet pourrait être incompatible avec la proximité de la centrale géothermique.


- Les bains de la Lise, situés sur la propriété privée du Bois Malher. Deux sources alimentent trois petits bassins dans un bâtiment à l'abandon. Dans le cas d'une reprise du site par la commune, un privé ou une société d'économie mixte, il y a un potentiel d'aménagement touristique intéressant après recaptage des sources par forage.


- Le Bain du curé, situé sur l'Anse-à-Sable à Pigeon. Difficilement accessible, la source émerge de la falaise, en bord de mer, dans un bassin abrité et carrelé où subsistent d'anciennes cabines. Son très faible débit (0,1 litre/seconde) et sa difficulté d'accès ne permettent pas d'envisager une conformité aux règles sanitaires et d'hygiène requises dans le cadre de la réglementation des baignades aménagées.


Les sources chaudes de Thomas demeurent une priorité pour la commune. (PHOTO D'ARCHIVES)Les sources chaudes de Thomas demeurent une priorité pour la commune. (PHOTO D'ARCHIVES)


Tout en conservant l'existant, la mise en valeur de la source de Sofaïa doit être repensée. (PHOTO D'ARCHIVES)Tout en conservant l'existant, la mise en valeur de la source de Sofaïa doit être repensée. (PHOTO D'ARCHIVES)




- ILS ONT DIT...


DR ALEX RUART, MÉDECIN RHUMATOLOGUE (1) : « L'intérêt de ce travail est d'ordre économique et touristique »




J'ai conduit une mission à la demande du conseil régional, au sein d'une équipe de six personnes. Nous avons travaillé pendant un an et rencontré tous les maires des communes concernées : Bouillante, Deshaies, Lamentin, Sainte-Rose, Gourbeyre, Saint-Claude. Notre objectif est de faire comprendre qu'un projet ne peut se réaliser qu'après avoir évalué la ressource en eau, en tenant compte de deux critères fondamentaux : le débit et la thermalité. Nous avons préconisé, site par site, un projet cohérent en fonction de la ressource. Ce projet a été remis le 4 septembre au président de la Région, et nous essayons de communiquer le contenu de ce rapport par le biais de conférences. L'intérêt de ce travail est d'ordre économique et touristique. Il contribue à apporter une valeur ajoutée à la destination Guadeloupe.


ÉLIE CALIFER, MAIRE DE SAINT-CLAUDE : « Il faudra une volonté politique plus forte »




La commission a fourni un excellent rapport. Cependant, le contenu technique n'est pas spécialement favorable à Saint-Claude, surtout à cause du problème d'accessibilité des sources. Il faudra donc une volonté politique plus forte et plus affichée pour développer un nouveau projet. Certes, le centre Hamousin est fermé. Pourtant, Saint-Claude est normalement le site le plus adéquat pour faire du thermalisme médical. Nous manifestons notre volonté de développer un projet médical, avec nos atouts. Réaliser un centre de soins homologué à Saint-Claude constituerait une grande économie en termes de déplacements pour les Guadeloupéens et pour la Sécurité sociale...


LUC ADÉMAR, MAIRE DE GOURBEYRE : « Il faut s'inscrire dans la modernité »




Dolé est un lieu chargé de symboles, reconnu pour la qualité de ses eaux. Les curistes y venaient, fréquentaient les bassins, séjournaient à l'hôtel, profitant de l'environnement et du climat. C'était un lieu de villégiature. De nos jours, il faut s'inscrire dans la modernité. Les études menées tiennent compte de la potentialité de l'eau, il nous faut développer l'aspect environnemental, patrimonial et culturel. Nous possédons un grand domaine de 15 hectares avec de jolis coins. Nous sommes favorables à la réalisation d'un projet de type thermo-tourisme.




dimanche 5 juin 2011

Volcanisme en Guadeloupe IV - les eaux chaudes

Parmi les nombreux bienfaits que nous offre le volcanisme en Guadeloupe, il y les eaux chaudes et riches en sels minéraux. La Soufrière nous gâte !


Malheureusement, l'île autrefois riche en centres thermaux les a vu se fermer les uns après les autres. Quel dommage pour les amateurs et autres curistes ...

Il existe toutefois encore des lieux privilégiés où se tremper dans des eaux délicieusement chaudes est possible : les divers bassins de Dolé, le spa naturel de Ravine Thomas, les Bains Jaunes, Anse à Sable, quelques sources dans diverses rivières. mais également les bains sulfureux de Sofaïa, les bains de boue de Babin et bien d'autres encore que nous vous ferons découvrir au fil de nos pages.