samedi 31 octobre 2009

Le nez en l'air

Amateur ou passionné, l'atelier sur les phases de la lune organisé par l'Archipel des Sciences de la Guadeloupe est pour vous ! Il est prévu le mercredi 4 novembre à l'INRA.


Scruter le ciel, voir les étoiles, apprendre leur nom, admirer les constellations, c'est possible maintenant grâce à l'ouverture à un large public de cette activité.  

Renseignements :
L’Archipel des Sciences, Ancien Logement des Maîtres, Ecole de la Rosière au Lamentin,
tél: 05 90 25 80 48, fax : 05 90 25 80 25.
Contact : archipel.des.sciences2@wanadoo.fr

vendredi 30 octobre 2009

Les recettes de NiniKreyol

CRUMBLE DE GIRAUMON
Voici une recette que j'ai découverte sur un blog dont j'ai oublié l'origine. Un grand merci à son auteur(e) pour cette manière d'apprêter le giraumon.


Il s'agit de préparer d'abord une giraumonade dont la recette a été présentée le 20 septembre


Pour le crumble, mélanger avec les doigts :
25 g. de margarine à température ambiante
40 à 50 g de farine
du gruyère râpé
du sel d'ail (ou du sel et de l'ail pilée)
des amandes effilées  

      
Vous obtenez une pâte (style pâte sablée)


Mettre la giraumonade dans un plat ou dans des raviers, puis couvrir avec le crumble.
Mettre à gratiner au four à 175° pendant 15 à 20 mn.





Il ne vous reste plus qu'à préparer une bonne salade bien fraîche et votre repas est prêt.
Bon appétit !

jeudi 29 octobre 2009

Visite à Vieux Fort

Il nous a fallu 1 h. pour nous rendre à Vieux-Fort, bourgade traditionnelle restée très authentique à l'extrême sud de la Guadeloupe.

Sa situation particulière en fait un site original expliquant la présence de son phare inauguré en 1955 


qui annonce la proximité de l'éperon rocheux aux navires croisant dans le canal des Saintes.




La région s'est développée autour de ses forts qui, judicieusement construits tout au long de la côte jusqu'à Ste-Rose, ont donné du fil à retordre à nos rivaux anglais. 

La création, dans les années 70', de la route la reliant à Rivière Sens (6 km), 




et Basse-Terre, la Préfecture (9 km) a permis de rompre l'isolement de ses habitants. Cet isolement a cependant joué un rôle important dans la conservation des cases traditionnelles dont celle-ci dont nous vous reparlerons prochainement,
  

  
de la quiétude des lieux, de son église qui est la plus ancienne de Guadeloupe,




de son art de vivre, de la réputation de ses brodeuses ...

Quand à la géologie volcanique, elle a donné naissance à des formes figées dans le basalte refroidi  des coulées de laves arrivant dans la mer. Les falaises de pierre noire que longe la route vers Rivière Sens ont gardé le souvenir de ces bouleversements.

Le bourg offre quelques agréables lieux de baignade (anse Dupuy, le Phare) mais est aussi à moins de 4 km de la célèbre plage de Grande-Anse de Trois-Rivières ou à 6 km du Centre nautique et de la marina de Rivière Sens. 

Les randonneurs et amoureux de la nature y trouvent matière à exercer leur passion car ils sont à pied d'oeuvre pour les sorties dans les Monts Caraïbe ou le Houelmont. L'accès au massif de la Soufrière est à environ 15 mn.

vendredi 23 octobre 2009

Merci !

Aujourd'hui notre site www.couleursparadis.com a dépassé les  

50'000 visiteurs !

Comme on ne peut pas vous inviter tous pour vous remercier de votre intérêt, on boira un punch maison à votre santé ...


jeudi 22 octobre 2009

mercredi 21 octobre 2009

Un autre paradis !

Aujourd'hui, c'était l'anniversaire de Papy, Lucien ou encore Lulu ...

Pour fêter cette belle occasion, nous avons décidé de "changer de Paradis"!

Eh oui, nous nous sommes rendus au Paradis Créole à Pigeon-Bouillante pour y déguster un délicieux repas :

Carpaccio de thon aux rillettes de thazard avec une brochette de toasts grillés
Filet de daurade à la crème de foie gras, brocoli, banane grillée et paillasson de pommes de terre.
Fondant au chocolat et crème au rhum vieux

Et bien, je vous assure qu'il n'aurait pas été inutile de pouvoir rentrer à pied ... parce que bien sûr il y a eu apéritif, café ...




Bref, ce fut un régal !

Nous ne pouvons que recommander chaleureusement cette adresse où le cadre et l'accueil n'ont rien à envier à la cuisine et à la présentation ni au service assuré par une belle jeune femme, tout  sourire en costume et coiffe traditionnels.

mardi 20 octobre 2009

Chlorophytum ou vaudoise ?


Une "vaudoise" entre palmiers et bananiers ...



Cette sympathique suspension vient de nous être offerte.


Appelée officiellement Chlorophytum, Anthericum ou encore Phalangium, elle est parfois surnommée "vaudoise" ... mais qui saura dire pourquoi ?



dimanche 18 octobre 2009

Délicieux capitaine !

En ce moment, la pêche nous apporte son lot de tentations ...

Outre les lambis, les vivanneaux et autres langoustes, Auguste notre pêcheur préféré nous a proposé un délicieux capitaine d'1,2 kg qui a comblé notre appétit.

Sa chair blanche et ferme est succulente, peu d'arêtes, une peau qui se détache facilement.
Nous y avions déjà goûté mais c'est une première pour la cuisinière que je suis .... pas de doute, ce sera un délice à partager !

Avis à Camille et Nancy : promis, ce n'est pas du chat ... mais ils ont apprécié le peu de miettes que nous avons bien voulu leur laisser.

samedi 17 octobre 2009

La villa bioclimatique s'habille

Pour ceux qui la connaissent, pour ceux qui souhaitent y venir ... la villa bioclimatique ne cesse d'être améliorée : après le déplacement de la piscine sur le côté de la villa et son joli chemin en pas japonais




























 pour dégager la magnifique vue sur mer qu'offre la terrasse,



la partie cuisine/salon a été "fermée" en partie par une paroi en bois, en partie par un grand store ...



















Une clim' a été installée dans la chambre pour PMR et il y en aura bientôt une dans la chambre "bleue".


Les plantes alentour se sont bien installées et les fleurs sont innombrables

A l'entrée un centre de tri de déchets est en cours de finition et en contrebas de la piscine, le compost est presque terminé.

Elle est disponible dès le 5 janvier !

mercredi 14 octobre 2009

Manman d'lo dans 3 ans en Guadeloupe ?

Voilà de nombreuses années que ce projet ressurgit régulièrement faisant sourire le plus grand nombre.

Autrefois, le lamantin était un hôte naturel de nos côtes, il a d'ailleurs donné son nom à une commune du nord Basse-Terre. Actuellement, on ne le trouve plus qu'à Cuba, en Floride et dans quelques iles des caraïbes.


Mais cette fois, c'est décidé !

"Ferdy Louisy, président du conseil d'administration du Parc national de la Guadeloupe (PNG), Denis Girou, directeur du Parc National de la Guadeloupe, Olivier Dufaux, président de SITA Espérance, filiale de SUEZ Environnement, et Didier Imbert, directeur délégué de SITA France ont cosigné, ce mercredi 7 octobre, dans un hôtel du Gosier, une convention de partenariat pour la réintroduction du lamantin dans l'archipel.
Conformément au projet mis en place par le PNG, une quinzaine d'individus, dont deux tiers de femelles, seront installés dans les eaux du Grand Cul-de-sac Marin.
Il s'agira ensuite de faire en sorte que ces animaux survivent aux conditions locales et aient une descendance.

Mais le but ultime ne pourra être atteint avant trois années.
Ce laps de temps sera consacré à la mise en place d'opérations de communication auprès des riverains, des pêcheurs et des plaisanciers guadeloupéens, car tous doivent adhérer à la démarche et contribuer à son bon déroulement.
Depuis deux ans déjà, le Parc National travaille sur des projets pédagogiques auprès des publics scolaires, suivant un partenariat acté avec le Rectorat : des livres ont été produits, des expositions, ou encore des concours de dessins ont été organisés.
Par ailleurs, une longue phase d'analyses du milieu et d'études de faisabilité est à poursuivre.
Enfin, selon Denis Girou, il est indispensable d'échanger et de se concerter avec les pays qui ont des lamantins chez eux (Le Mexique, Cuba, la Colombie, le Belize, etc.).

Au regard du PNG, le partenariat acté ce jour, ne se traduit pas comme un «coup médiatique», mais vaut son pesant d'or, car le projet de réintroduction des lamantins a besoin que des donateurs, comme Sita Espérance, s'impliquent et le fassent sur le long terme ; le travail engagé risque de se prolonger dans le temps.

L'enjeu du pari de réintroduire le «poisson-vache» (comme on l'appelle au Brésil), est économique (développement d'un nouveau pôle touristique), écologique et environnemental.

Le lamantin, paisible mammifère herbivore, pouvant atteindre les 5 mètres de longueur et peser jusqu'à 800 kilos, a disparu dans les années 30 des eaux de Guadeloupe, comme de celles de l'ensemble des Petites Antilles, suite à sa destruction par les humains... qui le mangeaient.
Pourtant, il est resté emblématique, un symbole fort de l'archipel.
Huit décennies plus tard, l'Homme a une chance de réparer son erreur : celle d'avoir provoqué la disparition d'une espèce animale. Du jamais vu dans le monde !


 












Le point de vue de Sita Espérance
Le métier de Sita Espérance, d'ores et déjà acteur de l'environnement, consiste en la dépollution, la gestion et le recyclage des déchets ; la société possède un centre de stockage de déchets ultimes non dangereux, sur le territoire de la ville de Sainte-Rose.
Selon Didier Imbert, l'adhésion de son équipe s'explique par le fait que l'entreprise qu'il dirige a un site implanté à proximité du lieu visé de réintroduction du lamantin.
Ces professionnels se sont sentis concernés, sachant que la présence du lamantin est un indicateur de qualité des eaux et souhaitant démontrer que leur présence dans le nord Grande-Terre est positivement contributive à l'initiative.
Sita entend participer à la préservation de la biodiversité du site qui l'accueille, en investissant trente mille euros par ans, pour l'heure suivant un contrat qui intéressera les trois prochaines années.















reproduit d'après Orange News

lundi 12 octobre 2009

Les recettes de NiniKreyol

SALADE DE CHRISTOPHINES ET PATATES DOUCES - pour 4 p.

2 christophines (chayotte, chouchou selon les régions)
2 patates douces
2 citrons verts
du piment frais (tout petit bout)
2 gousses ail dégermées
2 càs câpres
persil frais (ou coriandre)
moutarde
huile d'olive
sel, poivre

Eplucher puis couper christophines et patates douces en petits dés (enlever la partie centrale dure de la christophine) puis les cuire 20 mn à la cocotte minute.
Faire une vinaigrette avec la moutarde, le sel, le poivre, l'ail et le piment bien écrasés, le jus des limes. Bien mélanger le tout avant d'ajouter l'huile.
Arroser les légumes cuits avec la vinaigrette, ajouter persil et câpres .

Bon appétit !

dimanche 11 octobre 2009

Hexagone et chocolat ...

Une occasion "à ne pas manquer" et nous voilà tous partis pour un petit séjour en Suisse et une halte de quelques jours dans la région parisienne.

Quel plaisir de revoir famille et amis !

Et un petit florilège en photos ....









 

L'Isle et son château


Genève et son jet d'eau - incontournable


 Le Léman et ses bateaux








Sérénité d'une ballade dans la forêt proche



L'hiver promet d'être rude !



  mais petits sapins deviendront grands ....

 

les vignobles d'Aubonne

 

Un coup d'oeil sur le Jura

 

et son sommet : le Mont-Tendre

 
d'où l'on voit le Léman et la cime du Mont-Blanc qui émerge des nuages ...

vendredi 2 octobre 2009

Les grands fonds marins ravagés par la pêche

Lu dans Géo de septembre cet article de Blaise Mao qui nous concerne tous :




Éponge dans un filet de pêche
Indonésie
© Norbert Wu/Science Faction/Corbis

L’actu :
Greenpeace a lancé le 30 septembre une campagne européenne "de sensibilisation et de pression" auprès des consommateurs et des enseignes de grande distribution. Objectif : inciter les supermarchés à retirer de la vente les espèces des grands fonds menacées par la surpêche.

Le contexte
La pêche dans les grands fonds a débuté à la fin des années 1960, quand les stocks de poissons de surface ont commencé à décliner. Des chalutiers déploient d’immenses filets, lestés et traînés sur le plancher océanique. Une méthode qui détruit la biodiversité marine, notamment les récifs coralliens.

Aujourd’hui, 285 chalutiers pratiquent ce type de pêche, dont une centaine en Europe et moins de 10 en France. Le chalutage se déroule essentiellement dans les grands fonds de l’Atlantique Nord-Est, à l’ouest de l’Ecosse et au sud du Groenland et de l’Islande. Il concerne 8 espèces de poissons en particulier : l’empereur, le flétan du Groenland, le grenadier de roche, le hoki, la lingue bleue, le sabre noir, le sébaste et le siki.

En 2006, des ONG et plusieurs Etats (notamment des îles du Pacifique) ont demandé la mise en place d’un moratoire sur le chalutage des grands fonds. Les Nations Unies ont préféré adopter la résolution 61-105. Ce texte demandait aux États de réaliser des études d’impact pour évaluer les conséquences écologiques de la pêche dans les grands fonds afin de l’interdire avant le 31 décembre 2008 dans les zones où les écosystèmes sont les plus fragiles. Ce qu’aucun pays n’a fait.

L’enjeu
Les écosystèmes des grands fonds océaniques sont encore en grande partie inconnus des scientifiques. "La recherche en océanographie profonde, c’est le Far West" affirme Claire Nouvian, fondatrice de l’association de conservation marine Bloom. "A ce jour, les scientifiques n’ont cartographié qu’une surface équivalente à celle de Paris et considèrent que ces écosystèmes abritent entre 10 et 30 millions d’espèces encore inconnues. A titre de comparaison, on a aujourd'hui recensé sur Terre environ 1 300 000 espèces".

Seule certitude : ces écosystèmes fragiles ont une très faible capacité à se régénérer après le passage d’un chalut. La biodiversité qu’ils abritent est composée de coraux et de poissons dits "à croissance lente", c’est-à-dire pouvant vivre très longtemps : jusqu’à 160 ans pour le poisson empereur ou plus de 4000 ans pour certains coraux.

"Le principe de précaution devrait inciter à arrêter de pêcher ces espèces tant que les connaissances scientifiques restent faibles" estime Emmanuel Buovolo, chargé de campagne Océans à Greenpeace.

Les chiffres communiqués par le Conseil international pour l’exploration de la mer (CIEM), l’instance scientifique chargée de mesurer l’état des stocks de poissons, sont particulièrement préoccupants. Depuis 2003, le chalutage des grands fonds dans l’Atlantique Nord-Est a entraîné une baisse de 75% des stocks de grenadiers, de 67% des lingues bleues et de 65% des sabres noirs.

La campagne
Pour préserver la biodiversité des grands fonds marins, Greenpeace demande aux enseignes de supermarché de "retirer ces poissons de la vente pour se positionner comme les acteurs d’une pêche durable". Emmanuel Buovolo estime que la grande distribution "a beaucoup à y gagner en termes d’image".

A plus court terme, l’ONG plaide également pour un meilleur étiquetage de ces poissons, souvent vendus illégalement sous d’autres noms dans les rayons des supermarchés. Une étude réalisée par Greenpeace durant l’été 2009 dans une dizaine de supermarchés français montre par exemple que "le nom requin n’est jamais utilisé pour la vente de siki" ou que le sébaste est vendu sous l’appellation de "dorade grise" ou "dorade royale".

Greenpeace demande donc à la grande distribution de mettre en place un "étiquetage complet", qui précise le lieu et la méthode de pêche, ainsi que le nom exact du poisson.