jeudi 31 décembre 2009

Les grandes dates du Carnaval 2010

Le thème du carnaval en 2010 sera la production locale, le carnaval de Guadeloupe commencera le dimanche 10 janvier avec un premier défilé des 40 groupes à Pointe-à-Pitre.
Les principales autres dates sont :

  • Dimanche 17 : grande parade de Petit-Bourg.
  • Samedi 23 janvier : sortie nocturne de Lamentin, Pointe-Noire et Grand-Bourg de Marie-Galante.
  • Le 31 janvier : Puis ce sera les Abymes
  • vendredi 12 février : la parade de nuit à Capesterre-Belle-Eau
  • samedi 13 février : une journée d'animations à Capesterre-Belle-Eau.

mercredi 30 décembre 2009

Envie de nous rejoindre ?

Au moins par la pensée ...
 

 Nous trouverez les recettes essaimées sur le blog durant l'année qui vient ...

samedi 26 décembre 2009

Les recettes de NiniKreyol

Une délicieuse coutume de Noël : le sirop de groseille-pays



Fleurs d'un cousin des hibiscus, les groseilles-pays ressemblent à des physalis grenat.

La préparation du sirop est simple. Il suffit de prélever les pétales des fleurs (500 g), de les couvrir de 2 l. d'eau qu'il faut ensuite porter à ébullition. Laisser mijoter quelques minutes puis infuser 1 h.



Passer l'infusion et ajouter 500 g de sucre de canne au liquide, 1/2 càc de cannelle et autant de muscade. Remettre à bouillir quelques minutes la préparation puis laisser refroidir le sirop.





















Excellent comme apéritif à Noël, il fera la joie de grands et petits qu'il soit préparé avec de l'eau ou mélangé à du rhum.

samedi 19 décembre 2009

Merci Père Noël !

Le Père Noël est passé un peu en avance cette année mais personne ne s'en plaindra !!!
Venu du Canada, voici ce qu'il nous a laissé ...
sans doute son traîneau était-il trop lourd ?




jeudi 17 décembre 2009

Les bijoux de Gertrud


Nous avons la chance d'accueillir pour quelques jours Gertrud qui, avec son mari Armand, crée de magnifiques bijoux ....

Installés dans les Landes, ils offrent la possibilité aux personnes intéressées de suivre des stages d'initiation et de perfectionnement.
Gertrud, quant à elle, donne également naissance à des panneaux de tapisserie un peu particuliers puisque créés à base d'aiguilles de pin naturelles ou teintes ...



 Voici ce qu'on peut lire :
"... 3 artistes plasticiens utilisant le feu dans leur travail. Gertrud Varailhon présente des bijoux contemporains et ses fameuses pelisses d'aiguilles de pins, Xavier Carrère, maître verrier, ami des grands verriers vénitiens, dévoile les beautés de son art alors que Francis Vincent, céramiste qui se définit lui-même comme un "chercheur d'émail" expose ses plus belles pièces.
Ces trois artistes ont en commun, une virtuosité remarquable et un souci constant de recherche à la fois technique et poétique dans l'utilisation de la flamme."

Une exposition est en préparation à Paris pour le courant de 2010 ...  à suivre de près !

samedi 12 décembre 2009

Nos voeux

En cette période de Noël, nous avons choisi de privilégier la solidarité et le partage.

Nous n'adresserons pas de carte de voeux pour célébrer les fêtes de fin d'année, ce qui ne nous empêche pas de vous adresser nos voeux les plus sincères pour un joyeux Noël ici ou ailleurs ....












.... et une nouvelle année 2010 qui comblera tous vos souhaits ....













Santé !





En effet, nous avons décidé de "transformer" ces cartons, papiers - bref ces forêts qui finissent à la corbeille - en aide solidaire.

Nous avons choisi cette année de participer au financement de 3 projets (un par région géographique) qui ont retenu notre attention dont celui de Oluftamo Mazkhabova du Tadjikistan : elle souhaite agrandir son petit commerce familial de confection de robes et articles de décoration dont une part des revenus lui permet de poursuivre ses études d'infirmière ; celui de Cuzco Molina d'Equateur qui a besoin d'aide pour acheter les produits de départ pour fabriquer des chaussures.

Comme il s'agit de micro-crédit, dès remboursement des sommes prêtées, nous nous engageons, bien sûr, à les réinvestir dans d'autres projets.

Nous vous invitons à prendre connaissance du site http://www.babyloan.org/fr/accueil.html et, qui sait, de nous rejoindre dans cette démarche d'aide solidaire.

mardi 8 décembre 2009

La plongée dans la mer des Caraïbes

Tiré du blog de René-Jazz et Christine d'Anse Caraïbe Plongée à Pointe-Noire
le club avec lequel vous ne pourrez plus vous passer de buller !

Taux de satisfaction de nos hôtes : 100 % sur plus de 35 baptêmes, 10 formations niveau I et 1 de niveau II .... Et vous ?

La plongée sous marine dans la mer des Caraïbes :

carte des caraibes "les caraïbes ", ce nom donné par les conquistadores européens est un emprunt aux indigènes primitifs : les Caraïbes. Dans chacune des îles de la région on soutient que Christophe Colomb aurait posé le pied ici même. 

D'un point de vue purement géographique, la mer des Caraïbes se termine avec Cuba au Nord, les Antilles à l'est, la Colombie et le Venezuela au sud et l'Amérique centrale à l'ouest.

La mer des Caraïbes et les eaux se situant au nord ne sont pas des mers coralliennes comme l'océan indien et le Pacifique. Bien que la température de l'eau ne descende jamais en dessous de 20°, on ne peut y voir de barrières coralliennes ou d'atolls car il n' y a pas de corail en mesure de construire des barrières. 

Le fond sous marin est bizarrement formé de calcaire et de lave, et creusé de grottes et cavités. Le paysage a vu le jour dans son ensemble entre et après les époques glaciaires. En ces temps là, les fonds sous marins se trouvaient à une profondeur supérieure de quelques centaines de mètres et les conditions - violentes inondations, mouvements sismiques et éruptions volcaniques - donnèrent naissance à l'actuel fond sous marin. Sur ces fondations anciennes prolifèrent aujourd'hui une faune et une flore très variées.

eponge des caraibesUne  caractéristique de ce monde sous marin est représenté par les nombreuses éponges colorées de formes infiniment variées. On en rencontre à toutes les profondeurs accessibles aux plongeurs (que vous plongiez pour la première fois ou que vous soyez un plongeur confirmé), et elles atteignent souvent des dimensions telles qu'un homme pourrait s'y glisser. 

Coraux mous et coraux en éventail sont également typiques des plongées effectuées dans la mer des caraïbes. Certains ressemblent beaucoup aux gorgones de méditerrannée, mais la plupart sont endémiques à la mer des Caraibes. Curieusement ils ne se développent pas dans les zones les plus profondes mais plutôt sur les fonds de 3 à 20 m. 

Ici, quelque soit votre niveau en plongée, nageant sur des sites recouverts de coraux mous ondoyant dans la pénombre comme des buissons au vent, le plongeur évoluera dans un monde enchanté .

gorgone caraibes Le paysage sous marin le plus spectaculaire de la mer des Caraïbes est sans conteste le tombant (paroi). A l'endroit où le récif descend jusqu'à 2000m de profondeur, le plongeur vivra l'aventure la plus exaltante de sa vie. 

La palette des êtres vivants commence avec les animaux inférieurs, tels les limaces ou autres mollusques. Les crustacés, comme les crabes, homards, crevettes et les nombreuses langoustes sont très fréquents.

Les poissons de récifs petits et colorés illuminent le paysage. Les poissons les plus caractéristiques de ces eaux sont les poissons anges. 

ange des caraibes
Alors n'attendez plus et venez découvrir en plongée ses paysages extraordinaires que nous offre la mer des Caraïbes !

jeudi 3 décembre 2009

À la rencontre des cétacés

Tiré du magazine "Destination Guadeloupe" du 2/12/2009

Ils se font parfois désirer, mais quel extraordinaire spectacle lorsque des dizaines de dauphins viennent à l'étrave du bateau pour se laisser admirer. L'attente est oubliée et l'émotion est à son comble.
 
Voilà plus d'une heure que le bateau du club des Heures Saines basé à Malendure sur la commune de Bouillante, a quitté le ponton en direction du large, à la rencontre des cétacés, et toujours rien. Les passagers, petits et grands, ont les yeux rivés sur le large dans l'espoir de distinguer une nageoire caudale ou une masse sombre indiquant la présence d'un mammifère marin. Mais les meilleurs indices restent le souffle conique des cachalots ou vertical des baleines, ou encore les gerbes d'eau formées par les sauts des dauphins. Quoi de plus normal ; les cétacés ont des poumons tout comme les hommes et sont contraints de remonter régulièrement à la surface pour respirer. C'est ce souffle qui jaillit tel un panache de vapeur, à chaque expiration.
 
De grands communicants
 
Cédric et Manuella, les deux guides accompagnateurs sont biologistes marins. L'un et l'autre ont suivi une formation au très réputé centre de recherche de Tadoussak, au Québec. Leur présentation, avant le départ, débute par une écoute des bruits enregistrés grâce à l'hydrophone, pendant les « conversations » de ces grands mammifères. Le résultat est fascinant entre les « clics » des dauphins pour se localiser, leurs sifflements pour communiquer, les chuintements des cachalots et les chants gutturaux des baleines à bosse, mâles. L'expérience aidant, les deux biologistes sont en mesure de reconnaître l'espèce mais aussi le sexe et même l'âge des individus. Et si le club des Heures Saines n'est pas un organisme scientifique, toutes les données relevées pendant leurs sorties sont transmises à l'association « Breach » regroupant des vétérinaires, des biologistes et des chercheurs. Laquelle anime également une association en Guadeloupe « Ma baleine mon école » à destination des enfants.
 
La mer n'est pas un zoo
 


Cette zone marine au large de Bouillante est l'une des plus riches de l'archipel. Une quinzaine d'espèces de cétacés ont déjà été repérées sur ces routes migratoires. Les plus présentes sont le cachalot dont les femelles restent ici à l'année, le dauphin tacheté pantropical et la baleine à bosse qui s'installe de décembre à avril, pour la période de reproduction jusqu'à la mise bas. Il arrive aussi de croiser des orques, même s'ils ne résident pas dans ces eaux. Comme le rappelle en plaisantant Olivier Schotte, le responsable du club des Heures Saines, cette visite ne se fait pas dans un zoo avec l'allée des baleines, l'allée des cachalots ou encore des dauphins. « Cette sortie est à chaque fois une nouvelle aventure que nous réalisons ensemble. Il faut s'armer de patience car les rencontres ne sont pas programmées.»




Odontocètes ou mysticètes
 
Les consignes, au départ, sont très claires. Il n'est pas question de se jeter à l'eau au milieu des dauphins, de rester plus de 25 minutes sur une zone d'observation ou de leur lancer de la nourriture. Les humains ne font pas partie de leur environnement. Pour preuve : un dauphin en captivité vit entre 7 et 10 ans et entre 30 et 50 ans dans son milieu naturel. Pendant la traversée, les passagers élargissent leurs connaissances sur ces mammifères marins entre les odontocètes et les mysticètes. Les premiers sont des mangeurs de poissons tel le dauphin qui se nourrit de poissons volants ou le cachalot friand de calamars géants, capable de descendre jusqu'à 3 000 mètres pour les chasser. Ses performances lui ont d'ailleurs valu le surnom de roi de l'apnée. Les baleines appartiennent à la catégorie des mysticètes. Elles ne possèdent pas de dents mais des fanons dont la matière ressemble à celle de nos ongles. Elles filtrent l'eau et ne conservent que le krill et les petits poissons.
 
Une incroyable mise en scène
 
Le bateau est désormais à environ 15 milles des côtes, mais le ronflement des moteurs d'un cargo croisant au large rend quasi impossible l'écoute avec l'hydrophone. Aussi l'équipe décide-t-elle de changer de trajectoire. Les deux guides vont enchaîner les écoutes et une « vigie » sur le toit de l'embarcation scrute inlassablement la mer. Quand soudain des sifflements de dauphins se font entendre distinctement dans leurs casques. En novembre, c'est la période des jeux et de la reproduction. Le groupe est localisé et le bateau se dirige sur lui à faible allure. L'effervescence reprend à bord. Tout le monde se précipite sur le pont pour profiter d'un spectacle féerique mis en scène par des dizaines de dauphins. Gracieux et agiles, ils enchaînent sous les yeux médusés des spectateurs, des sauts, des voltes et des acrobaties. Ils sont au moins une centaine ! Les deux biologistes expliquent que les mères et les petits ont été écartés volontairement du groupe à l'approche du catamaran, pour les protéger. Seuls les mâles sont venus pour attirer l'attention des visiteurs et la détourner de la nurserie. Selon les âges, leur peau et leur museau sont plus ou moins tachetés de blanc. Le haut-parleur de l'hydrophone est branché. Il est alors possible d'entendre les échanges qu'ils ont entre eux et leur souffle.
 
L'art de l'observation
 


Au bout de 25 minutes, les dauphins s'éloignent progressivement du bateau. Cédric explique que ces mammifères ont une façon bien à eux d'exprimer leur exaspération vis-à-vis des hommes. Ils sautent plus vite, plus souvent, et frappent l'eau avec leur queue ou encore font des bulles. « Nous avons remarqué que la présence des embarcations les indiffère le plus souvent. Des mères cachalots vont jusqu'à allaiter leur petit sous le bateau et en période de reproduction, ils nous ignorent totalement. Mais lorsque nous les dérangeons, ils l'expriment. C'est à nous d'être attentifs.»
 
Une véritable prise de conscience
 
Depuis dix ans, les Heures Saintes, au-delà de ses activités de plongée et de canyoning, propose des sorties en pleine mer, à la découverte des cétacés. C'est Olivier Schotte qui dirige aujourd'hui le club. Passionné par ces animaux marins, il a décidé de renforcer cette activité. Les sorties sont programmées plusieurs fois par semaine, le mercredi et le samedi essentiellement, et l'équipe d'accompagnateurs s'est elle aussi étoffée. L'accent est également mis sur les scolaires pour promouvoir cette découverte et donner aux enfants une meilleure connaissance de leur environnement nautique.
 
Pour Olivier Schotte, il n'y a pas plus grand plaisir que de voir des passagers de tout âge, se précipiter le long du bastingage et s'extasier devant le spectacle offert par ces mammifères en liberté. « C'est une vraie charge émotionnelle. Aucun individu ne peut rester indifférent à ce spectacle. Et nous profitons de ces instants magiques pour éveiller les consciences sur l'impérieuse nécessité de protéger ces mammifères marins. »

lundi 30 novembre 2009

L'apprentissage de Chipie

Camille et Nancy, rassurez-vous, vos amis les anolis sont saufs  ...
d'abord Chipie laisse échapper ceux qu'elle réussit à attraper mais de plus elle a trouvé de nouveaux jeux






mais ça ne reste donc jamais tranquille ces petites boules jaunes et noires ?



puis il faut explorer la maison de la cave au ... toit !




puis faire connaissance avec tous ces étranges "choses" qui nous rendent visite ...



jeudi 26 novembre 2009

La Kaz d'Adrienne et le Sud Basse-Terre

Vous appréciez l'histoire ?
Vous souhaitez vous immerger dans la culture créole traditionnelle ?
Vous voulez être au coeur de la géologie volcanique ?
bref ,vous recherchez l'authenticité ?



Ne cherchez plus ! Dès août 2010, la Kaz d'Adrienne à Vieux Fort vous permettra de réaliser ces désirs.

Construite pour Adrienne et Ernest en 1930-1932, elle a suivi l'évolution de la vie antillaise durant le 20ème siècle. On y trouve les traces des différentes transformations : création de la cuisine et de la salle d'eau hors les murs, édification d'une citerne toujours en fonction, agrandissement, lien entre les 2 parties de la maison, réfection de la cuisine et création d'une douche ...

Que voir, que faire à Vieux Fort et ses alentours ?
La région regorge de souvenirs de l'occupation de l'île par les amérindiens dont les principaux se trouvent au Parc archéologique des Roches Gravées à 3-Rivières. Pour les marcheurs, une belle promenade - malheureusement à faire aller-retour - la Trace de la Grande Pointe où vous découvrirez les ruines d'un ancien domaine avec un moulin, des fortifications, une rivière, une plage, une vue superbe ...

L'arrivée de Christophe Colomb et les rivalités des européens sur ces îles ont donné lieu à l'édification de nombreuses batteries et forts tout le long de la côte, le fort l'Olive à Vieux-Fort dans les ruines duquel se situe désormais le Centre des brodeuses où sont exposés et vendus les magnifiques ouvrages de broderie-jours traditionnels ou le fort Delgrès à Basse-Terre (visite recommandée)



La vieille ville de Basse-Terre et le quartier du Carmel (visites guidées organisées par la maison du Patrimoine), le marché reconstruit autour de la tour de l'horloge due à Ali Tur, le marché aux poissons, les rues animées (sauf le dimanche), la distillerie  Bologne ...

Pour les amateurs de sites naturels : il suffit de longer la route reliant Rivière-Sens à Vieux-Fort pour être transporté dans les ères géologiques mais le futur est aussi présent à l'observatoire volcanologique de la Soufrière.
Les marcheurs et randonneurs ne pourront qu'être comblés par les traces de tous niveaux dont le tour des Monts Caraïbes qui part des hauteurs de Vieux-Fort, le tour du Houëlmont qui démarre à Rivière-Sens à moins que la Trace des Alizées qui remonte la Basse-Terre vous donnent des fourmis dans les jambes (à faire avec un guide). Le massif de la Soufrière vous offrira ses richesses : bain chaud,  fumeroles, soufre, cascades, étangs, végétation particulière comme l'ananas montagne ou les fougères arborescentes









Vous préférez la mer et les plages ? Qu'à cela ne tienne !
 A Vieux-Fort, vous pourrez vous baigner à la plage du phare mais aussi juste à côté à l'Anse Dupuy où se trouve un petit port de pêche. 5 mn d'un côté et vous êtes à la plage de Rivière-Sens, 7 mn dans l'autre et vous voilà sur la plage de Grande-Anse de 3-Rivières et en revenant, n'oubliez pas de vous arrêter sur la route 3-Rivières/Gourbeyres à Dolé pour une petite séance dans les bains chauds.



Rivière sens vous accueillera à son centre de plongées et d'activités nautiques ou à la piscine parfois ouverte au public.

Et n'oubliez de prévoir au moins une journée aux Saintes  !

Si après toutes ces activités, il vous reste de l'énergie pour sortir n'hésitez pas à vous rendre à Basse-Terre où l'Artchipel  présente un programme varié de théâtre, danse, musique ou des projections de films ou encore au cinéma d'Arbaud. Les vendredi et samedi soir, le Boulevard maritime est particulièrement animé et les camions de bokits et autres gourmandises flatteront vos narines.

mercredi 25 novembre 2009

La rivière du Grand Carbet sort de son lit ...


Un phénomène naturel survenu vendredi 20 novembre est à l'origine d'un très important éboulement au niveau de la première et de la deuxième chutes du Carbet.
La configuration du lit de la rivière du Grand Carbet a été totalement bouleversée : plusieurs bassins ont disparu encombrés par des centaines de m3 de terre et de roches, les talus de la rivière sont totalement décapés en plusieurs endroits.



Le BRGM et L'Observatoire sismique et volcanologique procèdent actuellement au diagnostic du phénomène et de ses conséquences actuelles et à venir.
En attendant les résultats de cette enquête, le Parc national de la Guadeloupe déconseille vivement l'accès aux Chutes devenu particulièrement dangereux.
franceantilles.fr 25.11.2009


vendredi 20 novembre 2009

Original et ludique : une autre manière de découvrir la Guadeloupe

AZIMUT RALLYE NATURE GUADELOUPE est une jeune association qui organise occasionnellement des sorties alliant plaisir de la marche, randonnée, jeux, compétition bon enfant et bonne humeur. Une nouvelle formule invitant à la découverte de la Guadeloupe de manière conviviale et ludique.

Sur une base de chasse aux trésors, les équipes de 2 personnes aidées d'un plan d'orientation se dispersent au coeur de la nature avec pour mission de trouver des balises. Chaque balise présente une énigme basée sur le patrimoine guadeloupéen. Il faut résoudre l'énigme pour progresser et avoir une chance de gagner !

Programme des prochains rallyes :
le 13 décembre (région de Saint-François)
le 21 mars (région de Petit-Canal)
le 13 juin (région de Gosier, Beaumanoir).


Pour en savoir plus : azimut.gpe971@yahoo.fr

mercredi 18 novembre 2009

Les recettes de NiniKreyol

Gâteau au maracudja

pour 6 :
pâte brisée
5 maracudjas (ou fruits de la passion) ou 20 cl de jus de maracudjas
1 oeuf
125 g de sucre
30 g maïzena
beurre
20 cl eau


Précuire la pâte brisée

Mélanger dans une casserole le sucre (dont un peu de sucre vanillé éventuellement), la maïzena, l'oeuf  et chauffer doucement.
Ajouter l'eau et le contenu des maracudjas et porter à ébullition. Arrêter à l'apparition des grosses bulles.
Ajouter une noix de beurre, bien mélanger et étaler sur la pâte précuite.

Cuisson : 15 mn à 150°


Bon appétit !

lundi 16 novembre 2009

La réserve naturelle de Petite-Terre

Les îlets de Petite-Terre (Terre-de-Haut et Terre-de-Bas, comme aux Saintes) dépendants de la Commune de la Désirade ont été occupés de tout temps puisque des traces d'occupation amérindienne s'y retrouvent

Plus tard, pirates, marins, pêcheurs ou braconniers en tout genre s'y installèrent.
L’île finit par être équipée d’un phare habité jusqu'en 1974, moment à partir duquel seuls quelques Robinson y trouvèrent refuge.


Interdits de bivouac et camping (sauf à Pâques et à la Pentecôte), placés sous la protection de l'ONF et de l'Association Ti'Tè depuis 1998, les îlets voient actuellement une recrudescence des actes de braconnage mettant à mal la préservation de certaines espèces et la protection des écosystèmes.
L'association a donc modifié ses statuts pour pouvoir disposer de bénévoles prêts à intervenir pour renforcer les missions de surveillance des gardes : une heureuse initiative qui permet une présence en continu - de jour comme de nuit - d'équipes de surveillance.

Les occupants 


Sur terre, on rencontre les derniers représentants des Iguanes des Antilles (1/3 des 10000 individus recensés ou 9500 selon les sources), de nombreux oiseaux comme les petites sternes, les huîtriers d'Amérique mais aussi bien sûr des crabes.






Huitrier                                                                        Tournepierres

   
La végétation 


La rencontre de la terre et de la mer permet aux palétuviers, raisiniers et mancenilliers de s'installer. On y trouve aussi gaïac,  mapou, poirier, gommier, cactus et épineux

Le monde sous-marin
Dans un cadre paradisiaque, les eaux peu profondes sont idéales pour les amateurs d'apnée et ils auront certainement la chance de croiser des tortues de mer, des requins citrons, de jeunes requins dormeurs ...
Les coraux, gorgones et éponges offrent un décor somptueux à découvrir dans le respect.

vendredi 13 novembre 2009

Quels sont les secrets du vendredi 13 ?

Superstition  

La phobie du vendredi treize s'appelle la  

« paraskevidékatriaphobie ». 

L'association de la superstition liée au vendredi treize à l'arrestation de Jacques de Molay, grand-maitre des Templiers est une invention récente : le vendredi 13 octobre 1307, le roi Philippe le Bel fait arrêter les membres de l'ordre du Temple et les fait torturer, afin qu'ils avouent des crimes qu'ils n'ont pas commis. Ceux qui reviennent sur leurs affirmations sont condamnés au bûcher. L'ordre du Temple est ainsi dissout, laissant tout le pouvoir au roi.  

On pourrait associer le chiffre 13 à La Cène, où Judas Iscariote est la treizième personne présente au repas ; et le vendredi au vendredi de la Crucifixion de Jésus-Christ.

  • Mathématiques à l'appui, Jean-Luc Nothias lève le voile sur les particularités de ce jour pas comme les autres

    Le FIGARO / Sciences - 11.3.2009

    Ah, le vendredi 13… Il en fait couler de l'encre, et il augmente spectaculairement les paris sur les jeux de hasard, en particulier pour le Loto (trois fois plus de joueurs). Donc trois vendredis 13 en 2009, c'est tout bénéfice pour La Française des jeux. Date à bénir ou date à honnir ? Signe de chance ou de malchance ? Il faut faire appel à un bon génie, nommé «mathématiques», pour être en mesure d'apporter des éléments et tenter de clarifier cette question.

    Tout d'abord, le vendredi 13, en faisant abstraction des superstitions, est-il particulier ? La réponse est oui. Car les mathématiques appliquées au calendrier indiquent que le 13 du mois tombe un tout petit peu plus fréquemment un vendredi que n'importe quel jour de la semaine. Sur 4 000 ans, il y a 6 880 vendredis 13 contre 6 840 jeudis 13 (ou 6 850 lundis ou mardis 13). Il est vrai que notre calendrier grégorien («lancé» en 1582 par le pape Grégoire XIII, tiens donc) réserve bien des surprises.

    Ainsi, toujours grâce aux mathématiques, il a été possible de démontrer qu'il y avait forcément au moins un vendredi 13 par an, et qu'il ne pouvait pas y en avoir plus de trois. Et il y a en trois si et seulement si le premier jour de l'année est un jeudi pour une année non bissextile (comme 2009) et un dimanche pour une année bissextile.

    Et la mécanique du calendrier fait qu'il y a, cette année, deux vendredis 13 dans deux mois consécutifs, février et mars, et un troisième en novembre. Situation déjà connue en 1998. Et qui se reproduira en 2015, puis 2026. Pour les années à venir, 2010 et 2011 n'auront respectivement qu'un vendredi 13, 2012 en aura trois, mais en janvier, avril et juillet (un trio de mois moins fréquent que février, mars, novembre) et 2013 en aura… deux, en septembre et décembre. De 2009 à 2019, il y aura 21 vendredis 13.

    Toujours grâce aux mathématiques, il a été calculé que les intervalles de jours entre deux vendredis 13 étaient codifiés. Ils sont de 27, 90, 181, 244, 272, 335 ou 426 jours. Donc deux vendredis 13 peuvent être séparés par une durée supérieure à une année. Ce qui s'était produit du 13 août 1999 au 13 octobre 2000.

    D'autres jeux de calendrier sont possibles. Par exemple, calculer le nombre de vendredis 13 qui sont aussi des Vendredis saints de l'Église catholique en un siècle. C'est-à-dire le nombre de fois où le dimanche de Pâques tombe un dimanche 15 avril. Car la date de Pâques est mobile et trouve sa place au plus tôt le 22 mars, au plus tard le 25 avril. La dernière année satisfaisant à la condition du 15 avril a été 2001. Et il faudra attendre bien longtemps avant que cela ne se reproduise. Car le prochain vendredi 13/Vendredi saint tombera en… 2063. Au XXe siècle, il y en a eu trois (1906, 1979 et 1990). Au XXIe siècle, il y en aura cinq (2001, 2063, 2074, 2085 et 2096).

    Treize à la table du Christ

    Le Vendredi saint, jour de la crucifixion de Jésus-Christ, est souvent cité comme étant à l'origine de la mauvaise réputation du vendredi. D'autant que, au dernier repas du Christ, ils étaient treize à table. Alors que notre culture adore le douze (douze mois, douze heures, etc.), le 13e est donc Judas. Bien d'autres raisons sont évoquées pour tenter d'expliquer cette « crispation » autour du vendredi 13. En Amérique latine, l'équivalent est le mardi 13. En Italie, c'est le nombre 17 qui est associé à la malchance, tandis qu'en Chine, c'est le nombre 4, dont la prononciation est très proche du mot signifiant « mort ».

    Pourtant, aucune donnée sérieuse ne peut faire pencher statistiquement la balance chance-malchance du vendredi 13 dans un sens ou dans l'autre. Alors, pourquoi jouer plus à des jeux de hasard ce jour-là ? Parce que « l'espoir fait vivre » ? Car, les lois mathématiques sont dures, surtout la loi des grands nombres, et affirment que ces jeux sont « perdants ». Mais il y a bien des gagnants, tout de même. Bien, bien moins que des perdants, en fait. Il y a une chance sur 14 millions de gagner au Loto. D'accord, cela fait peu. Mais cela laisse une chance… On a aussi une chance sur 14 millions de chances d'avoir 9 fois de suite un 6 en lançant un dé. Si l'on vous propose, moyennant 5 ou 10 euros, de lancer le dé, avec à la clé une grosse somme d'argent, si vous avez 9 fois de suite le 6, le ferez-vous ? Et combien de fois ? Même un vendredi 13…

mercredi 11 novembre 2009

Qu'est-ce ? (2)

C'est aujourd'hui qu'il quitte Montréal pour entreprendre le long voyage en bateau qui le mènera à Pointe-à-Pitre.
Le départ d'Halifax est prévu le 19 novembre
Le 23 novembre, il sera à Kingston pour un transbordement.
Il devrait arriver aux environs du 10 décembre.



mardi 10 novembre 2009

Tout pousse en Guadeloupe !

Il y a quelques années, nous avons eu la chance de visiter le Jardin Créole de Ste-Rose (désormais Ecomusée de la Guadeloupe) avec le passionnant et inépuisable Jocelyn. Une visite inoubliable !
Et surtout nous avons retenu sa phrase fétiche :

"tout pousse en Guadeloupe !" ...


              







même le tuteur de nos crotons !
                                       

dimanche 8 novembre 2009

Notre farwest


Ne vous êtes-vous jamais demandé ce qui se cachait derrière les couleurs flamboyantes des couchers de soleil ou les iridescences d'un arc-en-ciel contemplés depuis la terrasse ?












vous savez tout au bout de la mer des Caraïbes, à l'endroit où les bateaux imprudents tombent de l'autre côté de l'horizon .... enfin, là-bas  !

Et bien, c'est le nord du Honduras dont la capitale a un nom qui fait rêver : Tegucigalpa puis le Guatemala et l'extrême sud du Mexique.



Et si, voulant vous inspirer des grands explorateurs, vous décidez de traverser cette partie de l'Amérique centrale puis le Pacifique,  vous vous retrouverez .... aux Philippines !

samedi 7 novembre 2009

vendredi 6 novembre 2009

Exposition photos à Lausanne

Depuis le 30 octobre et jusqu'au 30 novembre, se tient à Lausanne, dans les locaux de l'Hôpital Orthopédique, une exposition photos du collectif photographique :

" la photo du cousin Jules..... et l'autre "

Fariba Mina De Francesco "new-york, new-york"


Caroline Doll "féminité urbaine"



Pierre-Edouard Monnier "désacorps"



Félicitations à tous ces jeunes talents pour ces magnifiques photos et une mention spéciale pour Pierre-Edouard dont nous suivons la métamorphose depuis quelques années  ...

jeudi 5 novembre 2009

ACCESSIBILITE : Une joëlette pour découvrir la forêt tropicale

Une initiative à saluer et encourager :


L'association sportive et culturelle « Les Dynamiques » a fêté ses cinq années d'existence. Affiliée à la Fédération Française handisport, l'association souhaite intégrer à son action, les personnes à mobilité réduite. Pour se faire, « Les Dynamiques » ont récemment acheté trois joëlettes, sur les cinq qui circulent dans la région. Ce matériel conçu et breveté par un accompagnateur en montagne a pour objectif de transporter les personnes à mobilité réduite. 


La joëlette est en fait un fauteuil roulant mono roue tout terrain qui peut se faufiler sur tous les sentiers, même les plus escarpés. Elle doit être tractée, poussée ou levée par des personnes valides, à la manière du système de pousse-pousse chinois.


« Notre but, explique Valérie Adam, à la fois présidente de l'association et infirmière éducatrice sportive, est de développer la rando solidaire pour partager entre personnes handicapées physiques et personnes valides des activités de pleine nature, au moyen de la joëlette. » 


De son côté Martine Exartier, accompagnatrice en montagne qui collabore avec l'association, relève le pari de rendre la forêt tropicale accessible à tous.


Pour réaliser ces randonnées dans les meilleures conditions, deux à trois accompagnants sont nécessaires pour un participant en joëlette. Ces accompagnants dits «actifs » savent utiliser les joëlettes, lesquelles demandent une bonne dose d'énergie. Il vaut mieux être sportif et si possible habitué à la randonnée qui n'excède jamais trois heures de marche.


Les proches « valides » peuvent participer à l'excursion sans pour autant avoir à s'impliquer physiquement dans le déplacement de la joëlette. Ce sont des accompagnants dits « simples ».

Contact de l'association Les Dynamiques :  

06 90 55 13 78. 


Source : www.destination-guadeloupe.com

mercredi 4 novembre 2009

En pirogue sur le chemin des ancêtres



Kytangomingo Ema ; telle est la traduction amérindienne de « chemin de nos ancêtres », un périple qui s'est déroulé du 21 mai au 1er juin 2009. 
Ce parcours d'île en île à bord d'un « kanawa », une ancienne pirogue de prestige des capitaines kalinago, a démarré en Martinique pour s'achever à Antigua en passant par la Guadeloupe et la Dominique. 
Le kanawa pèse plus d'une tonne (à vide !) pour 18 mètres de long et 27 rameurs. Une quinzaine de kanawakis d'un chantier d'insertion, des Kanibal de la Martinique, de la Guadeloupe, de la Dominique et d'ailleurs, ont à bord d'Akayouman relevé le défi : 60 heures de pagayage sur pas moins de 300 km consacrent la réouverture symbolique et matérielle de la route de navigation maritime de ces ancêtres. 
Pour mémoire, le reflux des Amérindiens s'achève vers 1665 et le partage de la Caraïbe en zone de conquêtes européennes est consacré en 1697. Les derniers Kalinago se retrouvent cantonnés dans des réserves et la navigation amérindienne disparaît alors de l'espace caraïbe. 
L'objectif de kytangomingo Ema vise également la création d'une offre écotouristique nouvelle et la participation à un grand projet scientifique. Il s'agit d'un avant-goût du voyage qui sera organisé l'année prochaine pour Porto Rico.


Source : www.destination-guadeloupe.com