Mettre le patrimoine naturel à la disposition du public : c'est là l'une des principales missions des équipes chargées de gérer le Parc national de la Guadeloupe. Toutefois, ouvrir et aménager les sites ne suffit pas : encore faut-il que chacun puisse en profiter dans les meilleures conditions de confort et de sécurité.
Suite aux différents événements naturels qui se sont succédés ces derniers mois, et aux dispositions prises par les autorités compétentes concernant la sécurité des personnes, la Direction du Parc national a mis en place des mesures destinées à mettre les visiteurs à l'abri de toute éventualité. La plus grande partie des sites du Parc reste cependant accessible au public : seuls quelques-uns d'entre eux nécessitent une vigilance et donc des restrictions particulières.
LA SOUFRIERE
L’accès à la Soufrière est possible à pied par la trace du Pas-du-Roy (depuis les Bains-Jaunes). Les randonneurs peuvent ainsi rejoindre la Savaneà-Mulets en 30 minutes. Depuis l’effondrement d’une partie de la chaussée, de plusieurs éboulements, et de l’instabilité des talus causés par le séisme de 2004, aucun véhicule ne peut accéder à l’aire de stationnement de la Savane-à-Mulets ou à la Citerne. En raison de risques importants d'éboulement, la route d’accès au volcan (RD 11) est fermée (même aux piétons) par arrêté départemental à partir du site des Bains-Jaunes, de même que sur la route de la Citerne. Depuis la Savane-à-Mulets, on accède à pied en une heure au sommet du volcan par le Chemin des Dames, qui vient d'être entièrement rénové. L'accès au sommet -ainsi que le retour- en empruntant le flanc sud par le Col de l’Echelle est actuellement fermé en raison d'un important éboulement survenu au
mois de décembre dernier.
Attention : la route des Bains-Jaunes est réservée aux véhicules légers (inférieurs à 3,5 T). La circulation des bus, même de petit gabarit, n’est pas possible.
mois de décembre dernier.
Attention : la route des Bains-Jaunes est réservée aux véhicules légers (inférieurs à 3,5 T). La circulation des bus, même de petit gabarit, n’est pas possible.
LES CHUTES DU CARBET
L’accès à la Première Chute (celle du haut) est provisoirement limité. En raison d'un important mouvement de terrain survenu le 19 novembre sur la partie supérieure de la rivière du Grand Carbet, le sol, très fragilisé, est instable et susceptible de glisser de nouveau à tout moment. L'approche à moins de 250 mètres de la Chute est donc interdit par arrêté municipal. Cette interdiction concerne également la liaison entre la Soufrière et les Chutes du Carbet par le Col de l'Echelle. A noter que la trace Karukéra n'étant ni balisée, ni entretenue, il n'est pas conseillé de l'emprunter pour rejoindre la Soufrière.
Le stationnement des visiteurs au pied de la Deuxième Chute (celle du milieu) n'est pas autorisé. Depuis le tremblement de terre de 2004 et les intempéries qui l'ont suivi, des risques de chute de pierres persistent à l’aplomb de la falaise. Le sentier reste ouvert jusqu'au second passage sur la rivière du Grand Carbet.
La Troisième Chute (celle du bas) n'est plus accessible pour le moment. La partie terminale du sentier s'est effondrée et l'accès est fermé (arrêté municipal). Pour chacun de ces itinéraires, les visiteurs sont invités à s'informer sur l'état des traces et des sites auprès des agents d'accueil du Parc national.
Les autres sites et traces du massif de la Basse-Terre sont normalement ouverts. C'est notamment le cas pour les sentiers de découverte de la Maison de la Forêt, où la passerelle (sur la rivière Bras-David) est désormais réouverte ainsi que pour la liaison Vallée de Beaugendre/Vallée de la Grande Rivière des Vieux-Habitants où le passage éboulé a été réparé.
Le stationnement des visiteurs au pied de la Deuxième Chute (celle du milieu) n'est pas autorisé. Depuis le tremblement de terre de 2004 et les intempéries qui l'ont suivi, des risques de chute de pierres persistent à l’aplomb de la falaise. Le sentier reste ouvert jusqu'au second passage sur la rivière du Grand Carbet.
La Troisième Chute (celle du bas) n'est plus accessible pour le moment. La partie terminale du sentier s'est effondrée et l'accès est fermé (arrêté municipal). Pour chacun de ces itinéraires, les visiteurs sont invités à s'informer sur l'état des traces et des sites auprès des agents d'accueil du Parc national.
Les autres sites et traces du massif de la Basse-Terre sont normalement ouverts. C'est notamment le cas pour les sentiers de découverte de la Maison de la Forêt, où la passerelle (sur la rivière Bras-David) est désormais réouverte ainsi que pour la liaison Vallée de Beaugendre/Vallée de la Grande Rivière des Vieux-Habitants où le passage éboulé a été réparé.
PRUDENCE !
D'une façon générale la prudence reste de mise. Certains sites peuvent avoir subi certains dommages nécessitant un effort de prudence particulier. Le Parc national rappelle qu’en Guadeloupe, la randonnée en montagne n’est jamais sans danger, notamment par temps de pluie dans un milieu fragilisé par un séisme.
Le mauvais temps est le pire ennemi du randonneur qui doit également compter avec l’état des sentiers empruntés. C’est pourquoi il est impératif de se renseigner avant toute sortie, sur les conditions météo prévues et les obstacles ou les difficultés éventuellement connus sur l’itinéraire envisagé.
Sur la base des expertises du Bureau de Recherche Géologique et Minière, et en partenariat avec l’Office National des Forêts, le Département, et la Région Guadeloupe, les responsables du Parc national s’emploient à sécuriser l’accès aux sites et permettre à la Guadeloupe de conserver ses attraits touristiques.
Le mauvais temps est le pire ennemi du randonneur qui doit également compter avec l’état des sentiers empruntés. C’est pourquoi il est impératif de se renseigner avant toute sortie, sur les conditions météo prévues et les obstacles ou les difficultés éventuellement connus sur l’itinéraire envisagé.
Sur la base des expertises du Bureau de Recherche Géologique et Minière, et en partenariat avec l’Office National des Forêts, le Département, et la Région Guadeloupe, les responsables du Parc national s’emploient à sécuriser l’accès aux sites et permettre à la Guadeloupe de conserver ses attraits touristiques.
Tiré du Papillon du 28.1.2010